Martin Savonet a obtenu cette année pas moins de dix Top 10 sur des Fédérales Juniors (voir sa fiche DirectVelo). “Je suis plutôt content de cette saison. Globalement, ce n’est pas trop mal même si j’espérais un peu mieux au niveau national. J’ai eu des hauts et des bas. J’aurais bien aimé une petite victoire en Fédérale, j’ai fait plusieurs fois 3e“, avoue au micro de DirectVelo le sociétaire de l’AC Bisontine qui intègre en 2023 la réserve de la N1. “J’ai une licence Open 1. Je vais pouvoir continuer à participer à des courses dans la région. Ça va me faire progresser pour espérer disputer quelques Élites“.

L’habitant d’Amagney (Doubs) a commencé par le VTT à l’âge de 8 ans à l’ASPTT Besançon. “J’en ai fait pendant quatre ans. C’était un choix pour éviter les petites catégories sur la route où ce sont des jeux. Je suis arrivé sur la route avec l’AC Bisontine quand c’était des courses en ligne en Minime 1. En septembre dernier, je me suis racheté un VTT, je m’éclate à l’entraînement. Je me rendrai peut-être sur une ou deux manches de Coupe régionale“, explique le coureur de 18 ans dont le père pratique le vélo, ainsi que son frère Tom qui évolue dans les rangs Cadets.

« C’EST-CE QUE JE CHERCHE »

Il prend part aussi à quelques cyclo-cross. Fin octobre-début novembre, il était à la Coupe de France à Nommay et à l’épreuve UCI de Dijon. “J’y vais pour le plaisir. J’aime cet aspect technique en m’amusant dans la boue. Ça ne s’est pas très bien passé à Nommay, c’était mieux le week-end suivant à Dijon“. Il a ensuite coupé trois semaines avant de reprendre l’entraînement, puis de retourner dans les labourés à Bans (Jura) et à Dijon-Prenois ces derniers jours. “Ça me permet de faire des efforts qui sont plus difficiles à réaliser à l’entraînement. C’est top pour la préparation sur la route. J’irai à Valdahon mercredi prochain“.

Dans la perspective de sa première année chez les Espoirs, Martin Savonet rallonge ses sorties. “Il va falloir faire une grosse partie foncière. Le but va être de m’adapter à cette nouvelle catégorie. On va partir en stage en février. J’aimerais bien aller aux Boucles du Haut-Var, l’équipe a prévu d’emmener dix coureurs. Les places seront chères. Les courses seront beaucoup plus dures que chez les Juniors. Quand on arrive au niveau Élite, on côtoie les meilleurs Français“. Il aimerait notamment découvrir Annemasse-Bellegarde ou le Tour du Beaujolais. “C’est difficile mais ce sont des épreuves où on peut prendre de l’expérience. C’est ce que je cherche“, confie l’étudiant en première année de STAPS qui se considère grimpeur. "Je me suis aussi rendu compte que j'aimais les chronos chez les Juniors. Par contre le sprint, ce n'est pas pour moi".