Tom Lambert Wetzel : « Une belle revanche »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Cette fois-ci, Tom Lambert Wetzel a pu tenir jusqu’au bout. Dépité d’avoir laissé échapper une potentielle victoire finale sur la Côte d’Or Classic à cause d’un problème mécanique, le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais a remporté, le week-end dernier, le Prix de la Ville d’Aubenas, dans le cadre de la Flèche Ardéchoise. DirectVelo était présent sur l’événement pour recueillir la réaction du lauréat.

DirectVelo : Tu remportes le chrono et le général pour deux secondes !
Tom Lambert Wetzel : Oui, c’était serré, ça ne s’est pas joué à grand-chose (il a devancé son ancien coéquipier Jean-Loup Fayolle, de Charvieu-Chavagneux IC, puisque les deux hommes évoluaient à Corbas l’an passé, NDLR). Heureusement, il n’y avait pas trop de virages alors ça s’est plus fait à la pédale qu’autre chose sur ce chrono (6,1 km dont 2,7 km en côte, entre Ruoms et Sampzon, NDLR). J’ai bien géré sur le plat puis j’ai simplement tout donné dans la bosse et ça m’a souri. Forcément, il y avait une petite notion de gestion, quand même, il ne fallait pas trop s’exciter sur le plat et même sur la première partie de la bosse. Par contre, c’était à bloc dans le dernier kilomètre de montée. J’ai vu sur Strava que j’avais fini plus fort que l’an dernier. Il y a même eu une grosse amélioration. Les temps sont légèrement en-deçà de ce que j’espérais sur la partie plate, en revanche, mais tant qu’il y a la victoire au bout, c’est le principal.

Considérais-tu que le plus dur était fait pour le général après ta victoire sur le contre-la-montre ?
Il fallait faire attention. Je savais que sur l’étape en ligne, des groupes sortiraient une fois passé la bosse principale franchie. Je suis passé premier du peloton en haut, j’étais vraiment facile dans la bosse. J’ai vu que Jean-Loup (Fayolle) était à la limite, alors qu’Hugo (Tapiz) a tenté d’en mettre une. J’étais serein. Il était impossible de contrôler tout le monde jusqu’au bout mais l’équipe a fait un boulot formidable. Chacun de mes coéquipiers a été exceptionnel et je les remercie pour ça. On avait bien analysé le parcours et la fin de course était favorable à un regroupement.

« C'ÉTAIT ASSEZ CATASTROPHIQUE… »

Vous avez pris une grosse averse pendant quelques minutes, en fin de course. Penses-tu que ça a pu changer le scénario de la course ?
Les mecs qui étaient devant sont tombés, donc oui, ça a pu changer un peu la course. De mon côté, je n’ai pas pris trop de risques. J’ai pris en tête le rond-point assez dangereux à 1,5 km de l’arrivée pour ne pas être piégé. Un peu plus tôt, j’ai même essayé d’attaquer une ou deux fois pour inciter les autres équipes à rouler, histoire qu’on ne laisse pas trop de champ aux attaquants. Finalement, ça s’est joué au sprint. Mattéo (Moncoutié) fait 4, on aurait préféré qu’il fasse un nouveau podium mais le week-end est amplement réussi malgré tout.

Cette fois-ci, tu as donc pu tenir jusqu’au bout !
Oui… J’étais leader du général de la Côte d’Or Classic avant la dernière étape et j’ai malheureusement été victime d’un problème mécanique en fin de dernière étape. Je n’arrivais plus à passer les vitesses, mon dérailleur était complètement bloqué. J’ai dû finir avec le mulet du comité, c’était assez catastrophique… Il y avait un commissaire qui veillait au grain et je n’ai jamais pu rentrer dans le peloton. Perdre le maillot de cette façon-là était une grosse déception. C’était d’autant plus frustrant que l’an passé, j’avais déjà perdu le maillot de leader sur la dernière étape de la Côte d’Or Classic… C’était une belle revanche. Je tiens enfin une victoire sur le général d’une Fédérale, ça fait du bien au moral. Maintenant, place à la suite, notamment la Course de la Paix avec l’équipe de France, puis le Valromey qui sera aussi l’un de mes plus gros rendez-vous.


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