Nicolas Prodhomme : « Doucement mais sûrement »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Nicolas Prodhomme est dans le coup. Ce mardi, il a pris la 6e position de la deuxième étape du Tour de l’Ain, en arrivant dans un groupe de costauds qui s’est joué la 4e place. “Cette étape fait du bien à la tête, je suis content de répondre présent. Samedi, à la Clasica San Sebastian, je n’étais pas très bien (il a abandonné, NDLR). C’était la reprise et il faisait chaud. Je sais très bien qu’en reprise, je ne suis pas top, il me faut des jours de course dans les pattes pour être bien. Souvent, c’est limite sur les Grands Tours que je suis le mieux, j’aime bien l’enchaînement des jours. Aujourd’hui ça allait un peu mieux”, apprécie-t-il auprès de DirectVelo

Venus avec plusieurs coureurs capables de jouer le général - les frères Paret-Peintre, Jaakko Hanninen Nans Peters et donc Nicolas Prodhomme, la formation savoyarde avait choisi de ne pas désigner de leader avant ce mardi et la première étape difficile, tracée entre Saint-Vulbas et Lagnieu. “On avait plein de cartes dans l’équipe et on est tous plus ou moins en reprise”. Derrière les échappés, les formations Q36.5 Pro Cycling Team et EF Education-EasyPost ont roulé à un rythme rapide une grande partie de l’étape. “Dans le col des Fossés, ça a mis un beau tempo et ensuite, tout s’est fait dans le col de Portes. C’est là que le bon groupe est sorti”. 

« J’AI ENCORE FRANCHI UN PALIER »

Avec sept ascensions répertoriées, dont le col de Menthières, l’étape de ce mercredi sera encore plus difficile. “Je pense que je peux me focaliser sur le général, mais on va voir avec l’équipe ce qu’il y a à faire”. Dans sa troisième année pro et de plus en plus haut dans les classements (voir sa fiche DirectVelo), le 23e du dernier Giro commence à avoir “un statut de coureur protégé ou de dernier équipier, surtout sur ce style de course. Ça fait plaisir, je passe petit cap par petit cap, doucement mais sûrement. Physiquement et mentalement, je sens que j’ai encore franchi un palier”. 

Il compte bien le prouver ce mercredi ou plus tard dans la saison, même si son programme n’est pas encore vraiment défini au-delà de la Polynormande. “Je ne serai pas à la Vuelta, je ne ferai pas deux Grands Tours dans la même année, comme en 2022. Cette saison, l’équipe m’a demandé de choisir entre le Giro et la Vuelta. J’ai fait le choix de faire le Tour d’Italie, mais avec le recul, je regrette un peu vu le temps que l’on a eu pendant les trois semaines (rires)”.

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