Rayan Boulahoite : « Déjà hâte d'être à l'année prochaine »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Rayan Boulahoite n’a pas manqué la principale échappée ce samedi lors du Trophée des Champions. “L’idée, c’était de suivre un groupe d’une dizaine de coureurs. J’ai fait le jump pour rejoindre l’échappée et respecter les consignes”, rapporte-t-il à DirectVelo. Ils sont huit à l’avant, avec son coéquipier Dorian Lagrave et des costauds comme Clément Carisey, Antoine Hue, Charles Paige ou encore Pierre Thierry. “Une fois qu’on était parti, on ne pouvait plus reculer. C’était une super expérience de pouvoir passer une journée à l’avant”.

Sur le circuit final, à un peu moins de 70 kilomètres de l’arrivée, ils sont quatre à ressortir dont le Francilien. Mais 20 bornes plus loin, le peloton avale les derniers rescapés de l’échappée. “Quand on s’est fait reprendre, on était déjà bien entamé. J’ai essayé de donner le maximum pour les copains. Mais il y a un moment où je n’avais plus d’essence dans le réservoir”. Il n’a pas été au bout de l’épreuve remportée au sprint massif par Yannick Martinez (voir classement) mais l’essentiel est ailleurs pour lui. “Je pense que le travail a été fait donc je suis assez satisfait de la journée personnellement. Avec Dorian, on est tous les deux Espoir 1 donc c’est top d’avoir l’occasion d’être à l’avant sur une si belle course. Quand on a des coureurs comme Pierre Thierry ou Clément Carisey devant, on prend toujours beaucoup d’expérience à rouler avec ces gars-là. Ce sont des gars qui, à travers leur palmarès, sont des inspirations”.

« PAS QUE DU PHYSIQUE »

Rayan Boulahoite va disputer ce dimanche Paris-Connerré avant peut-être de finir sa saison le week-end suivant, à Paris-Tours Espoirs. L’ancien coureur d’Argenteuil Val de Seine 95 se dit satisfait de sa première saison chez les Espoirs. Et ce malgré quelques chutes dont une qui a entraîné une fracture de la clavicule. “C’est une bonne première année, j’ai gagné deux fois”, apprécie le vainqueur de l’étape en ligne du Circuit du Mené, en Fédérale Espoirs, et du Tour des Yvelines, en Open. Il estime avoir pris “beaucoup d'expérience” au sein du Vendée U. “C’est un super groupe qui vit bien. Tous les coureurs sont bienveillants avec un Espoir 1 comme moi. J’ai déjà hâte d’être à l’année prochaine”.

En 2024, il espère franchir un cap aussi bien sur le plan physique que tactique. “Les courses Élites, ce n’est pas que du physique, il faut savoir aussi être bien placé, courir intelligemment et je pense qu’il y a beaucoup de travail à faire de ce côté-là. Je vais faire le maximum pour faire une belle année 2024. Paris-Roubaix me fait toujours rêver”.

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