Nicolas Hamon : « Je suis là en touriste »

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Nicolas Hamon est un novice de l'e-cycling. Lui qui est plutôt un habitué de la piste s’est essayé pour la première fois aux compétitions en ligne, cette année. “Maintenant que je bosse, je ne peux plus trop faire de vélo avant 17h30-18h. Zwift me permet de faire du vélo et de me mettre des petits objectifs pour l’hiver. Ça fait faire des efforts et de la compétition”, explique-t-il à DirectVelo. C’est donc avec peu d’ambitions qu’il s’est lancé dans la Coupe de France d’e-cycling. “Je n’attends rien de spécial, je suis là pour la découverte. Je ne connais pas beaucoup la plateforme, ni les concurrents”.

Ce statut de novice, le coureur du Team U LH, préfère s’en amuser et relativise sa situation. “J’ai un home-trainer qui n’est pas super, j’ai un petit temps de latence comparé aux autres. Forcément, je suis désavantagé. Et en plus, j’habite en Creuse où le réseau est vraiment pourri. Il faut que je m’améliore sur ces points. Pour l’instant, je suis un peu là en touriste (rires). Mais ça m’amuse donc ça me va”.

UN NOUVEAU DÉFI

Malgré ça, Nicolas Hamon est loin d’être ridicule en Coupe de France. Il n’a cessé d'améliorer ses résultats, jusqu’à terminer 2e de la quatrième manche, une course aux points. “Je connais ce format, il me convient bien. En tant que pistard, je suis à l’aise dessus. J’ai beaucoup donné dès le début pour prendre des points, alors je suis content de ce résultat”. Une fois la Coupe de France terminée, il lui restera un gros objectif, le Championnat de France. “J’ai envie d’y aller, je pense que ces efforts me conviennent bien. Maintenant, je suis en confiance et j’espère faire une place. Mais ça sera encore une découverte pour moi, avec des formats que je n’ai jamais fait”.

Performant et conquis par la discipline, le Limousin pense à se lancer plus sérieusement dans l’e-cycling, quitte à faire quelques concessions. “Il y a de grandes chances que je ne fasse plus de piste si je me mets à fond dans l’e-sport, mais rien n’est décidé. Dans ma tête, je partais plutôt pour arrêter le vélo, mais peut-être que ce nouveau défi peut me remotiver”. C’est surtout le côté “sans prise de tête” de la discipline qui le pousse à se tourner vers Zwift. “Si je continue le vélo, je me ferai sûrement plus plaisir à côté. Alors si je rate un entraînement, c’est moins grave. Et même pour les courses, elles se font depuis chez moi. Rater une course, c’est moins grave quand on ne fait pas 10h de route pour se rendre sur place”. 

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