Lucas Grolier : « Je me redécouvre »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Longtemps allongé sur la route quelques mètres après la ligne d’arrivée, Lucas Grolier a tout donné ce samedi lors de la Ronde du Pays Basque. “Je n’avais plus rien pour le sprint, mais je suis vraiment content d’être là, de jouer devant sur une course qui à la base est trop dure pour moi. Je me redécouvre. Je suis hyper content du cap que j'ai passé cet hiver car à la même période l’an dernier, j’aurais été distancé dès la première bosse”, estime-t-il au micro de DirectVelo

En haut de la deuxième montée de Gamia, il est toujours au contact du groupe de tête alors composé de onze coureurs. Il choisit d’anticiper en attaquant dans une cuvette, en compagnie du futur vainqueur Jack Brough (AVC Aix-en-Provence), avant la dernière montée de Gamia. “Sur le plat, il me faisait vraiment mal”. Il  continue malgré tout de le relayer pour ne pas se faire attaquer par le Britannique. “Je passais gentiment... Je lui ai dit avec un anglais approximatif « si tu veux que je t’aide dans la vallée après Gamia, et toi tu fais la bosse ». Il l’a fait mais il était trop fort pour moi”. Lucas Grolier a fini à son rythme cette troisième et dernière ascension de Gamia, avant d'être repris par Daniel Cepa Server (Caja Rural-Alea) puis un groupe d’une dizaine de coureurs. À bout de force, il se contente largement d’une place en fond de Top 10 (voir classement). “Il reste du travail mais c’est déjà une bonne chose de faite”. 

« ÊTRE PRÉSENT SUR DES COURSES DIFFICILES »

Ce dimanche, le Vendéen enchaînera avec le Trophée de l’Essor, cinquième et dernière manche de l’Essor Basque. “C’est très particulier comme course. Je l’ai faite il y a trois ans, ça arrive très souvent au sprint massif. Après la course d’aujourd’hui, il va falloir voir comment je récupère car c’était vraiment dur. Le profil peut faire très peur mais c’est beaucoup de grandes routes donc ça peut rentrer facilement”. Le Vendée U briguera un premier succès sur cet Essor Basque. “On ne veut pas repartir sans victoire, on a des bonnes cartes à jouer”.

L’ancien stagiaire de TotalEnergies sait qu’il doit enchaîner les victoires s’il veut passer pro en fin de saison. Mais pas seulement… “Il faut aussi être présent sur des courses difficiles comme celle d’aujourd’hui. C’est déjà une bonne chose d’être ici avec les meilleurs à la pédale”. 

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