Manche-Atlantique : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Simon Millon (Morbihan Adris Gwendal Oliveux) a remporté, ce dimanche, la 52e édition de la Classique bretonne Manche-Atlantique (Élite Nationale), disputée sur 160,8 kilomètres entre Jugon-les-Lacs (Côtes d'Armor) et Plumelec (Morbihan). Au sommet de la côte de Cadoudal, il a devancé Lucas Grolier (Vendée U) et Théo Lévêque (Dinan Sport Cycling).
Simon Millon succède à Baptiste Vadic au palmarès de l'épreuve (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Jean-Louis LE NY

5e

« Je ne me suis pas fait mal sur la chute (à 80 kilomètres de l’arrivée, NDLR), heureusement. Mais ça m’a réveillé pour la suite. Je suis rentré au bon moment, avant que le peloton ne se casse en deux.

J'ai fait des efforts, il faut que je travaille à l'entraînement, notamment pour être mieux en fin de course. La condition est plutôt pas mal, je me suis fait plaisir. Je finis 5e, c’est un résultat correct. J’ai hâte de la suite. Je ferai le Circuit du Morbihan, encore en Élite, avant d'enchaîner le Grand Prix de Denain, la Classic Loire-Atlantique et Cholet ».

Portrait de Ilan LARMET

16e - Échappé

« Ce n’était pas forcément prévu que je sois dans l’échappée Je savais qu’il y avait deux bons rouleurs avec moi quand j’ai attaqué (à savoir Thomas Denis et Benjamin Marais. Ils sont revenus sur Jocelyn Baguelin et Baptiste Veistroffer, NLDR). Il ne fallait pas trop en mettre car si on arrivait un peu fatigué sur le circuit final, ça allait être compliqué. Forcément ça m’a couté un peu de fraîcheur sur la fin.

Je n’y ai pas cru quand j’étais devant. Je me suis dit qu’il y aurait des regroupements sur le circuit, que des mecs forts pouvaient revenir de l’arrière. Il fallait peut-être un groupe de 10, mais quand j’ai vu que c’est passé de 2 minutes à 40 secondes en cinq kilomètres j’ai compris que ça allait rentrer.

J’ai fait une course pleine. Je ne coinçais pas trop, donc je me suis rassuré sur des efforts que je n’aime pas spécialement. La semaine dernière, à la Route Bretonne, j’ai fini frigorifié donc je n’ai pas trop pu savoir comment était la forme. Avec ce que j’ai vu aujourd’hui (dimanche), elle est plutôt montante. Je ne me suis pas senti super fort depuis le début de saison même lorsque j’ai gagné à l’Essor Bassque. Je dirais donc que je suis en forme ascendante. Le week-end prochain, je vais m’aligner sur la Coupe de France (le Tour des 4B Sud-Charente, NDLR) ».

Portrait de Benjamin MARAIS

Échappé

« Je me suis retrouvé souvent dans cette situation car je suis régulièrement en tête de peloton. Je vais toujours de l’avant, j’aime bien soulager mes coéquipiers quand il y a des attaques, c’est ma manière de courir. Malheureusement, j’aurais aimé que ce soit un coéquipier qui prenne la roue mais c’est sorti à la régulière et à ce moment-là ils n’étaient probablement pas capable de le faire donc j’ai assumé mon choix. On s’est retrouvé à trois (avec Thomas Denis et Ilan Larmet, NDLR) et on s’est dit « mais qu’est-ce qu’on fait » car on était encore loin du circuit final.

Heureusement, on était trois gros rouleurs donc on est revenu rapidement sur les deux hommes échappés (Jocelyn Baguelin et Baptiste Veistroffer, NDLR). Derrière, le peloton n'avait pas envie de laisser partir, ils sont revenus rapidement sur nous. J’ai essayé de ressortir avant le circuit final, comme l’an passé avec Pierre Thierry, et je savais qu’à deux on pouvait être plus efficace sur le circuit car on est plus rapide qu’en peloton. Malheureusement la bosse a été un peu fatale au groupe, moi je faisais le jeu pour l’équipe derrière.

Une fois repris, je n’avais plus autant d’énergie surtout après 110 kilomètres à l’avant donc je me suis fait mal pour terminer, en espérant que ça paie pour les gars à l’avant. L’année dernière, je me suis retrouvé dans la même situation avec Baptiste Vadic qui avait gagné, là on fait 2e, on ne peut pas gagner tous les ans surtout avec le gros niveau aujourd’hui (dimanche). C’est intéressant de faire des courses comme celle-ci pour progresser, et puis réussir à faire autant de kilomètres à l’avant avec des coureurs qui courent chez les pros c’est vraiment top ».

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Portrait de Ilan LARMET
Portrait de Jean-Louis LE NY
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