Lenny Martinez prêt pour l’étape-reine

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Malgré la pluie, Lenny Martinez avait le sourire en rejoignant le bus de la Groupama-FDJ à l'issue du contre-la-montre du Tour de Romandie. “C’est plutôt bon, je suis content, je ne suis pas loin de (Carlos) Rodriguez et de (Juan) Ayuso. Ce sont des coureurs qui sont beaucoup plus lourds que moi, qui roulent plus vite en chrono”, observe pour DirectVelo le coureur arrivé à 44 secondes du vainqueur, Brandon McNulty (voir classement), mais seulement à 23 secondes de Juan Ayuso.

Ce chrono de 15 kilomètres, dessiné autour d'Oron, était découpé en deux parties, avec une montée puis une descente. “Avant de basculer, c’était un peu comme si c’était une première arrivée. Il fallait se mettre à bloc, c’était très dur. Puis ça descendait et il fallait piloter jusqu’à la ligne”. Les leaders pour le classement général ont fait leur effort sous la pluie et sur une route mouillée. “J’ai essayé de virer vite sans trop prendre de risques. Je préférais perdre quelques secondes que finir à terre et ne pas terminer le Romandie. Je ne suis pas trop comme ça”. Il pense avoir perdu un peu de temps dans un virage. “Je me suis un peu embrouillé, je suis arrivé à l’intérieur d’un virage gauche. J’avais reconnu le chrono sur le sec, donc ce n’est pas évident à gérer, on n’a plus trop de repères”.

Lenny Martinez a profité de la journée pour gagner une place au classement général, le voilà 6e à 23 secondes de Juan Ayuso avant l’étape-reine qui se terminera au sommet, à Leysin. “J’aimerais savoir où j’en suis demain soir, j’ai envie de faire une bonne étape. On aura une vraie étape de montagne, ça va être rouleau-compresseur. Des coureurs vont attaquer, il va falloir suivre”. Ce jeudi, lors de la montée finale vers les Marécottes, le coureur de 20 ans a suivi des attaques. “J’étais bien placé mais le seul que je n’accompagne pas, c’est Luke Plapp et il est parti tout seul, sourit-il. Si j’avais été plus à l’arrière, j’aurais peut-être suivi la vague. C’est comme ça, j’étais content de mon étape, j’avais de bonnes jambes jusqu’au sommet”.

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