Vendée U : « On n'a jamais douté »

Comme en 2010 et 2012, le Vendée U remporte la Coupe de France DN1. Les Vendéens, qui avaient 52 points d'avance avant Paris-Chalette-Vierzon, en ont récolté 98 ce samedi sur cette ultime manche. Soit 45 de plus que l'Armée de Terre. Le podium 2013 est complété par l'AVC Aix-en-Provence. Le directeur sportif du Vendée U, Benoît Génauzeau, a répondu aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Comment as-tu vécu cette dernière manche de la Coupe de France DN1 ?
Benoît Génauzeau : On avait de belles cartes à jouer avec Thomas Boudat et Romain Cardis, qui devaient rester au marquage des coureurs de l'Armée de Terre. Les autres devaient absolument réaliser une course de mouvement. C'était parfait pour nous quand ils étaient 17 coureurs à l'avant. Mais je dois avouer que je me suis pris la tête à deux mains quand Thomas Boudat a chuté dans le dernier tour. Romain Guillemois a réalisé un très bon finish (13e). Il avait déjà fait beaucoup de boulot auparavant. Ça reflète encore une fois la force collective du groupe. Douze de nos coureurs ont marqué des points. Ce n'est pas négligeable. Bryan Nauleau a quitté l'équipe en cours de saison pour passer pro chez Europcar, on l'a laissé faire, c'était prévu comme ça. Nous aurions pu le garder avec nous en pensant à la Coupe de France.

Vous aviez 416 points de retard après le Grand Prix de Vougy, vous avez finalement 107 points d'avance...
On a toujours cru qu'on pouvait gagner la Coupe de France. Il fallait faire le bilan après les Boucles de la Marne (5e manche). Nous sommes tombés en début d'année sur une équipe de l'Armée de Terre qui semblait imbattable. Notre potentiel n'était pas utilisé à 100 %. On espérait rattraper notre retard avec le chrono des Boucles de la Marne. On n'a jamais douté. Avant le départ aujourd’hui, on avait un avantage important psychologiquement. Perdre la tête à une manche de la fin, ce n'est jamais facile. C'est compliqué de remobiliser tout le monde. On peut leur tirer un coup de chapeau. Pour contre-carrer certains échos concernant les points bonus, il nous fallait gagner avec un certain matelas d'avance... Avec 107 points, c'est le cas.

Si tu devais comparer avec la victoire de l'an dernier ?
Contrairement à l'an passé, on ne pouvait pas se rater sur cette dernière manche. Il ne fallait commettre aucune erreur. Cette saison, on a élevé notre niveau comme l'Armée de Terre était en grande forme. Ça nous a aidé à nous perfectionner. C'est notre 3e victoire en quatre ans, ce n'est pas rien. Un doublé sur la Coupe de France, ce n'était plus arrivé depuis 2004. Nous avons réussi à gagner avec des coureurs différents de l'an dernier. On a utilisé au maximum les ressources que nous avions en notre possession. Pour des dirigeants comme nous, c'est encore plus jouissif. Le seul bémol est la chute de Guillaume Thévenot.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com
 

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