Mondial - Juniors Hommes : Réactions des français

Ce samedi matin, Jonas Bokeloh a été sacré Champion du Monde sur route Juniors, après avoir devancé au sprint le Russe Alexandr Kulikovskiy et le Néerlandais Peter Lenderink sur le circuit de Ponferrada (Espagne). Très actif tout au long de la course, Léo Danes est le premier représentant français, neuvième. Retrouvez les différentes réactions des coureurs français recueillies par DirectVelo.com.

Léo Danes 
9e
« Je me sentais bien aujourd’hui. J’aime bien avoir un coup d’avance, c’est plus facile. Je me suis retrouvé devant lors de l’avant-dernier tour. C’était plus facile pour nous avec un représentant à l’avant. Mais le groupe a été revu. Dans le final, nous n’étions plus que deux français, avec Aurélien Paret-Peintre, pour 25 coureurs environ.
Aurélien est sorti dans la dernière bosse avec cinq autres coureurs. Dès que je l’ai vu partir, je me suis dit - pourvu que ça aille au bout -. J’ai essayé de rester vigilant en restant dans les premières positions du peloton. Au final, ça n’a pas voulu sourire.
Aujourd’hui, ce n’était pas forcément le top mais nous avons fait ce que nous pouvions. Evidemment, on venait pour faire un podium. Je ne pense pas que l’on puisse avoir de regrets ».

Aurélien Paret-Peintre 
21e
« Le parcours était quand même bien usant. Tout s’est vraiment joué dans le dernier tour. Il aurait peut-être fallu que la course soit lancée d’un peu plus loin pour que ce soit un petit peu plus difficile, car là, cela s’est vraiment joué dans le dernier tour.
On avait perdu quelques mecs de l’équipe dans l’avant-dernière bosse. Je pensais que l’on pouvait avoir le même scénario que chez les Espoirs lors de la dernière bosse. Au pied de cette ascension, je savais que Léo (Danes) était encore avec moi. Mais je ne savais pas comment il se sentait comme il avait déjà fait une échappée avant. Sur le sommet de la dernière bosse, je me sentais encore bien, enfin, même si j’étais quand même bien à bloc (sourires). J’ai essayé de rester vigilant, de courir devant. On a basculé à six en tête avec quelques mètres d’avance. Franchement, à ce moment-là j’y ai cru. Mais il n’y avait pas de Danois devant. Je crois que c’était le principal problème. Leur sélection a fait l’effort derrière. C’est dommage car je pense que ça aurait pu aller au bout. Avec deux suédois devant, l’un se serait sans doute sacrifié pour l’autre. J’aurais pu essayer de sortir du groupe.
C’est sûr que je suis déçu, mais je me sentais bien aujourd’hui. J’ai été acteur jusqu’au final ».  

David Gaudu
80e
« Au début ça allait bien. J’essayais de rester bien placé. Je suis sorti tout seul à trois-quatre tours de l’arrivée mais je n’ai pas pu boucher le trou sur le groupe qui était devant. A deux tours de l’arrivée, je me suis dit qu’il fallait essayer d’attaquer au pied de la bosse. Seulement, un coureur albanais est tombé devant moi dans la bosse. Je ne sais pas comment il a fait… J’ai perdu un bon moment, sans doute une quarantaine de secondes, sur cet incident, surtout que j’avais dû remettre ma chaine après avoir déraillé. Je suis quand même rentré à dix secondes, mais les voitures espagnoles ont fait barrage à ce moment-là. Du coup, je n’ai jamais pu rentrer. C’est un coup de malchance. Tant pis, ça arrive à tout le monde. Elie Gesbert avait eu un problème similaire l’an passé. Et Thomas Boudat hier… Pour l’instant, l’Equipe de France n’a pas encore la réussite mais j’espère que les pros l’auront demain ».

Crédit photo: Nicolas Mabyle - www.directvelo.com
 

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