L'entraînement de Pierre Lebreton dépend beaucoup de ses gardes de nuit au Centre de cancérologie Henri Becquerel à Rouen. Le coureur de l'USSA Pavilly Barentin profite du repos le lendemain de ses gardes pour aller rouler. La semaine précédant le Souvenir Louison-Bobet il a roulé 8 heures. "Pour moi, rouler 8-9 heures, ça me va pour l'instant. Le travail passe d'abord. J'attends que les jours rallongent", déclare-t-il à DirectVelo.com.

L'étudiant en médecine de 24 ans (lire ici) conserve son tempérament d'attaquant sur les courses. Au Souvenir Louison-Bobet, il a pris la première échappée avec son équipier Hugo Bouguet dès les premiers kilomètres. L'ancien vainqueur du Tour de la  Guadeloupe (2.2) est resté 90 km en tête. "Mais je m'attends aussi à des week-ends difficiles."

Ses contraintes professionnelles le poussent à patienter. "A partir des Championnats de France ça ira mieux, prévoit-il. L'an dernier j'ai fait l'erreur de vouloir reprendre trop tôt à l'Essor Basque." Déjà, Pierre Lebreton s'est mis un objectif dans la tête : "J'aimerais préparer le Championnat de France de contre-la-montre. Cela prend moins de temps que de préparer la course en ligne." En juin, les nuits seront alors plus courtes pour laisser plus de temps pour rouler à l'ex-coureur du Team Peltrax.

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