Championnat de France Espoirs : Les autres réactions
Hugo Hofstetter (Franche-Comté) a remporté ce dimanche le Championnat de France Espoirs, disputé aux Pieux (Manche). Il a devancé Franck Bonnamour (Bretagne) et Paul Sauvage (Rhône-Alpes). Retrouvez les réactions des autres hommes forts de la journée, recueillies par DirectVelo.com.
Aurélien Paret-Peintre (Rhône-Alpes)
4e
« C’est un peu dommage de finir au pied du podium. J’ai fait une bonne course, mais peut-être que je n’y ai pas assez cru au sprint. J’avais décidé d’attendre le plus possible dans ce Championnat. J’ai fait une bonne course. Je voulais être patient et tout donner dans les deux derniers tours, sans jouer avec le feu pour autant. Dans le final, on voulait jouer sur notre supériorité numérique, sachant que l’on avait déjà su mettre de bons pions à l’avant en début de course.
C’était vraiment une belle course. 4e, ce n’est pas rien, mais personne ne va s’en souvenir. Je ne sais pas vraiment si je peux avoir des regrets. Hugo Hofstetter avait l’air fort. Franck Bonnamour va vite au sprint également. J’ai simplement fait mon sprint avec ce qu’il me restait de forces dans les jambes. Je ne pense pas avoir manqué de puissance dans la dernière ligne droite. Après 170 bornes, ça ne se joue pas sur la puissance mais simplement sur l’énergie qu’il restait à chacun. Encore une fois, peut-être que je n’y ai simplement pas assez cru. Si j’avais été mieux placé dans le dernier virage, j’aurais peut-être pu jouer le podium ».
Justin Mottier (Picardie) -notre photo-
10e
« Sur les autres courses de la semaine, on avait vu que les échappées qui partaient au début allaient super loin. Avec Marc (Fournier), on est quand même peut-être partis un peu trop tôt. On s’est retrouvé tous les deux devant sans vraiment le vouloir. Nous étions les deux leaders désignés du Comité de Picardie. On ne voulait pas trop en faire à l’avant. Une fois dans le groupe de tête, on a essayé de gérer la situation du mieux possible.
A deux tours de l’arrivée, j’ai attaqué avec Marc. Axel Journiaux s’est accroché, mais il ne passait pas de relais. Ça nous a mis un peu dedans, mais c’était quand même bien d’avoir un coup d’avance car c’était difficile de revenir à l’avant sur ce circuit. Dans le dernier tour et demi, Marc et moi manquions de forces et de jus. Marc s’est écarté à trois-quatre kilomètres de l’arrivée à cause d’une crampe.
J’étais encore là dans le final, mais j’ai eu des crampes moi aussi dans le sprint final. Je n’ai pas pu faire mieux que 10e. Je suis déçu car on marchait très fort tous les deux ».
Pierre Gouault (Normandie)
64e
« Dans le dernier tour, je me suis retrouvé dans le groupe des costauds. On devait être une bonne vingtaine. Il y avait eu une belle sélection. Ça s’est regardé avant la descente, alors je me suis dit qu’il fallait anticiper. Je voulais rattraper Hofstetter et Guérin qui étaient juste devant nous. Je suis arrivé trop vite dans le virage et ma roue avant a chassé. Je suis tombé seul, sans avoir accroché un coureur.
C’est vraiment une déception car je pouvais jouer le podium, et même encore la gagne. J’étais bien revenu dans le final, j’étais frais physiquement. Il ne me restait plus qu’à conclure.
Je remercie les gars, que j’ai fait rouler durant le final. Malheureusement, ça ne l’a pas fait. J’aurais dû faire plus attention dans le dernier virage ».
Axel Journiaux (Bretagne)
81e - Echappé
« La course s’est déroulée comme on l’avait prévu. J’avais un rôle d’attaquant qui devait servir de point d’appui au reste de l’équipe. C’est souvent mon rôle sur les Championnats. J’aime avoir ce rôle-là, et courir à l’avant. Je me sentais bien dans ce groupe de tête. Maintenant, j’ai toujours gardé en tête qu’il restait du monde derrière qui pouvait gagner pour le Comité. Lorsque nous n’étions plus que trois avec les deux picards (Mottier et Fournier), j’ai un peu pensé à aller faire un résultat, mais c’était quand même compliqué d’autant que je ne pouvais pas collaborer avec eux.
Je pense que l’on aurait peut-être pu aller plus loin mais selon moi, ils m’ont attaqué trop tôt. On a commencé à se regarder et forcément, on ne pouvait pas aller bien loin dans ces conditions.
J’ai fini par avoir une crampe dans une ascension. Je n’ai pas réussi à les reprendre en basculant. Lorsque j’ai été repris par le groupe principal, j’ai été voir Franck (Bonnamour). Je lui ai dit que je pouvais passer qu’un relais.
Il termine deuxième et sauve bien les meubles pour l’équipe. On ne crache pas sur cette médaille d’argent. C’était un beau circuit avec de bonnes conditions pour nous. On avait les moyens d’accrocher le titre, mais vice-champion, c’est déjà beau ».
Crédit photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com