Hôtel Diamante Beach, près du front de mer, à Calpe. Samedi, à l'entame de son stage de préparation, le Team Roubaix-Lille Métropole a retrouvé son leader 2015, sa locomotive dans les arrivées au sprint, Baptiste Planckaert. Sauf que le Flamand, 27 ans, évolue désormais chez Wallonie-Bruxelles (lire ici), qui partage les mêmes couloirs de ce complexe espagnol avec spa et piscine.

"La preuve qu'on s'entend bien avec Baptiste !", raconte Frédéric Delcambre, le directeur sportif des Roubaisiens.

Auteur de sa meilleure saison personnelle en 2015, Planckaert avait aidé son équipe à signer sa meilleure saison collective. A son palmarès, une victoire sur la Kattekoers et des places d'honneur sur les épreuves françaises d'un jour : 3e sur Cholet-Pays de Loire, 4e sur le GP La Marseillaise, la Roue Tourangelle, le GP de Fourmies, le GP d'Isbergues ou encore 5e sur le Tour de Vendée...

BARBIER PREND LA RELEVE POUR LES SPRINTS

Comment réorganiser le Team Roubaix-Lille Métropole après le départ de son coureur emblématique et d'un autre Belge rapide au sprint, Timothy Dupont (Vérandas Willems) ?

"En gardant un profil équilibré dans l'effectif, estime Delcambre, interrogé par DirectVelo. Nous aurons essentiellement des routiers-sprinters, capables de gagner, de marquer des points en Coupe de France et de briller sur les épreuves de notre région."

En premier lieu Rudy Barbier, 23 ans, "qui arrive dans une saison décisive, sa troisième chez les pros". Le Picard, vainqueur au Circuit des Ardennes en 2015, s'était également placé parmi les grands noms de l'emballage, sur une étape de la World Ports Classic, 5e (lire ici).

Toujours en cas d'arrivées groupées, l'équipe compte sur un nouveau, Louis Verhelst, 23 ans, venu de Cofidis, deux fois sur le podium au Tour de l'Eurométropole l'automne passé.

Le train pour les sprints pourrait être relancé en 2016. "Ce n'était pas notre point fort jusqu'à présent, reconnaît le directeur sportif. Nos Belges Dieter Bouvry et Daan Myngheer [transfuge de Vérandas Willems, NDLR] sont capables d'entourer nos sprinters jusqu'aux 600 derniers mètres".

DES PLACES A PRENDRE

Planckaert ne laisserait donc pas de vide derrière lui ? "Oui et non", soupèse Delcambre. Le directeur sportif pense même qu'il y a désormais au sein du groupe "des places à prendre". Et de rappeler que les bons résultats en Coupe de France 2015, invariablement à l'actif de Planckaert, "s'expliquent par le fait qu'il était bien positionné au classement et que toute l'équipe se mobilisait pour lui".

De quoi laisser le champ libre aux dix coureurs de l'effectif, qu'ils soient rouleurs, finisseurs ou puncheurs, à l'image de Jimmy Turgis et de Julien Antomarchi, confirmé dans son rôle de capitaine de route.

Etat d'esprit confiant, donc, au Team Roubaix-Lille Métropole, en réglage cette semaine sur les routes espagnoles. En attendant la reprise le 31 janvier sur le GP La Marseillaise. Une course qui lui a toujours souri ces deux dernières années, avec une arrivée massive devant le Stade Vélodrome... grâce à un certain Baptiste Planckaert.

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