Hristo Zaykov va piger chez les professionnels

Crédit photo Gaël Biraud

Crédit photo Gaël Biraud

Petite surprise ce jeudi soir lors de la présentation du Team Delko Marseille-Provence KTM 2017, à la Faculté des Sciences du Sport de Marseille-Luminy. A l’appel du staff qui encadrera l’équipe Pro Continentale la saison prochaine, le directeur sportif principal, Freddy Lecarpentier, est entré dans l’amphithéâtre suivi de Hristo Zaykov.

Le Bulgare officiera en qualité de directeur sportif de l’équipe marseillaise. "J’ai mon calendrier avec Delko, a expliqué l’intéressé. Ma première course sera la Méditerranéenne. Ensuite, il peut y avoir des changements, des imprévus". "Hristo sera là pour m’épauler, confirme Freddy Lecarpentier. Je devrais diriger 80% des courses, Frédéric (Rostaing, le manager) 10% et Hristo, 10% aussi environ".

Zaykov ne délaissera pas pour autant le Team Martigues SC-Drag Bicycles, qu’il dirige depuis 1999. "Je sais comment je m’organise. L’équipe de Martigues continue et moi, je continue avec Martigues", certifie-t-il. "Je plonge dans une nouvelle aventure avec une équipe pro, avec plaisir. Mon expérience dans une structure professionnelle pourra apporter au monde amateur, et vice-versa. C’est enrichissant."

Goûter au monde professionnel est une idée qui trottait depuis longtemps dans la tête de Zaykov, qui fut l’un des meilleurs coureurs soviétiques des années 1980, puis de la Bulgarie par la suite. "C’est une opportunité que j’ai refusée pendant des années pour ne pas laisser « mon bébé », Martigues, au voisin (sourires). Mais on va s’y faire, et personne n’est irremplaçable. On va essayer de faire en sorte qu’il y ait une relève par la suite. Parce que Martigues sera toujours dans mon cœur".

Sur son arrivée en tant que directeur sportif du Team Delko Marseille-Provence KTM, Zaykov évoque les liens forts qui l’unissent au manager de la structure, Frédéric Rostaing. "On a couru ensemble. Nous sommes amis depuis longtemps. Il faut bien dire qu’il nous a toujours aidés, moi et Martigues, via des échanges de matériel, la venue de la filière sud-africaine ou des sponsors sud-africains. Il connaissait mon désir de faire partie d’une aventure comme cela. Cette fois-ci, j’ai sauté dans le train". Ou du moins, dans sa voiture : par l’autoroute, la cité phocéenne et la Venise provençale ne sont distantes que d’une quarantaine de kilomètres.

Mots-clés

En savoir plus