Jérémy Bescond « reste dans le flou »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Début de saison délicat pour Jérémy Bescond. Alors que le pensionnaire de la formation HP BTP-Auber 93 espérait rentrer tranquillement dans sa saison 2017, pour son retour chez les professionnels, le voilà embêté par des problèmes d'asthme. "Tout a débuté au mois de décembre. J'ai commencé à faire des allergies, qui sortent un peu de nulle part. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. J'ai été à l'hôpital et on m'a expliqué que je faisais de l'asthme à l'effort".

« J'ÉTAIS VRAIMENT DANS LE DUR »

C'est ainsi que le coureur de 25 ans se retrouve diminué durant une bonne partie de sa préparation hivernale. Jusqu'à être très embêté sur ses premières courses de la saison : le Grand Prix d'ouverture La Marseillaise et l'Etoile de Bessèges. "J'ai quand même pris l'échappée à Bessèges le premier jour et ça n'allait pas trop mal. D'ailleurs on avait bien failli jouer un mauvais tour au peloton et nous n'avions été repris qu'à trois kilomètres de l'arrivée", rappelle-t-il auprès de DirectVelo. "Mais j'ai fait une grosse crise d'asthme dans le bus. Derrière, j'ai subi pendant les quatre autres jours de course. J'étais vraiment dans le dur".

Sous traitement pendant un peu plus d'un mois, et ce jusqu'à l'Etoile de Bessèges, Jérémy Bescond devrait désormais être préservé de nouveaux soucis d'asthme. "Le plus dur est passé. Maintenant, j'espère pouvoir monter en puissance petit à petit jusqu'au printemps. J'ai en tête les courses d'avril-mai, avec notamment le Tour du Finistère, qui me tient à coeur, ou Paris-Camembert". Surtout, l'ancien coureur de la Cofidis veut garder le sourire. "Je m'attendais à mieux pour mon retour chez les pros mais ce n'est que le tout début de saison. Tout n'est pas noir non plus. Au moins, j'ai réglé ce problème et je sais que je ne serai plus gêné à l'avenir", relativise celui qui avait levé les bras à huit reprises la saison passée avec les Côtes d'Armor-Marie Morin.

« UN DÉPART COLLECTIF RELATIVEMENT MOYEN »

"Je me donne un mois pour recommencer à marcher", explique celui qui fêtera ses 26 ans fin février. "D'ici-là, j'aimerais retrouver des sensations en étant à l'avant sur les courses. Pourquoi pas prendre des échappées pour me faire plaisir. Et puis, c'est toujours utile pour l'équipe d'avoir un mec à l'avant, en protection de nos sprinteurs". Ce week-end, Jérémy Bescond participera au Tour du Haut-Var avant d'enchaîner avec la Drôme Classic la semaine suivante. "Avec l'équipe, nous allons essayer de nous montrer. On a fait un départ collectif relativement moyen sur les premières courses et c'est dommage. Mais je suis sûr que nous allons corriger le tir prochainement".

D'un point de vue purement personnel, Jérémy Bescond admet de pas savoir où se situer dans le peloton professionnel. "Je reste dans le flou quand même. J'ai bien marché l'an dernier, mais c'était chez les amateurs. J'attends les prochaines semaines pour voir ce que je peux espérer".

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