Pierre Ronxin ne se cache pas au moment de tirer le bilan de son début de saison. "Je n'ai pas eu trop de résultats, confie-t-il. C'est un peu décevant. J'ai commis pas mal de petites erreurs. Je n'ai pas le droit à ce niveau-là." Le coureur du Guidon Chalettois fait référence à deux fringales en huit jours, au GP Gilbert-Bousquet et sur la Boucle de l'Artois.

Le coureur âgé de 22 ans participe cette semaine au Tour du Loir-et-Cher (2.2) sous les couleurs de la sélection du comité du Centre-Val de Loire. "Pour l'expérience, c'est important, reconnaît-il. C'est le genre de course qui te permet de passer un cap si tu en sors en bonne condition. Je le prends comme un bon bloc de travail." Il espère prendre une échappée d'ici dimanche. "Le premier jour, nous n'étions pas assez bien placés pour être dans l'échappée. Hier (jeudi), on se doutait que ça allait se finir au sprint, rapporte-t-il. Tout se fait au placement ici...".

Le Tour du Loir-et-Cher marque le début d'une période importante pour le coureur classé 6e il y a quelques jours du Tour du Canton du Pays Dunois, en Elite. Il enchaînera avec le Circuit Boussaquin, Paris-Mantes (1.2), les Boucles Nationales du Printemps (Coupe de France DN2) ou encore le Tour du Loiret. "Ce sont des belles épreuves, j'espère y faire quelque chose", glisse-t-il. Avant de préciser : "Le Loiret est important pour le club, tout comme la Coupe de France. Paris-Mantes est particulier pour moi qui viens de Dreux. Ça serait prétentieux de dire que j'y vais pour gagner mais j'aimerais être devant sur certaines de ces courses. Ca me donnerait de la confiance".

Vainqueur à trois reprises l'an dernier, Pierre Ronxin souhaite changer sa façon de courir. "En début de saison, je suis resté dans les roues. Je dois me forcer à tenter des choses et arrêter d'attendre. Je travaille beaucoup sur moi-même, notamment avec mon entraîneur Paul Guichard qui me suit depuis cette année. La chance, ça se provoque", conclut-il.