Objectif 1.1 pour A Travers les Ardennes Flamandes

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

Le Vieux Quarémont, le Paterberg et le Mur de Grammont, A Travers les Ardennes Flamandes ressemblait cette année sur le papier à un petit Tour des Flandres. C'est une mauvaise interprétation selon l'organisateur Jeroen De Smet. "C'est dommage d'avoir cette image. Le but est de garder également les difficultés du Pays des Collines avec le Grinquier et le Mont Saint-Laurent", assure-t-il à DirectVelo. Toutefois, le Mur de Grammont reste un moyen d'attirer les coureurs. "Cela permet de séduire les équipes et de rendre le parcours mûr pour le niveau 1.1."

2018 : REPETITION GENERALE

La montée en catégorie 1.1 est l'objectif avoué à court terme de l'organisation. "Nous avons déjà introduit la demande pour l'an prochain en 1.2, qui doit servir de répétition générale avant d'effectuer le bond en 1.1 en 2019." Ceci explique le retrait de l'épreuve au calendrier de la Topcompétition. "Je n'ai rien contre les épreuves de moins de 25 ans. C'est une bonne idée. D'ailleurs, j'aurais aimé qu'un jeune comme Alexander Edmondson s'impose l'an dernier. Cependant, nous voulions conserver la participation d'équipes de deuxième division. Comme notre ambition est de grandir, cela n'avait plus de sens de rester en Topcompétition."

Ce changement a permis à Jeroen De Smet de dessiner un parcours de 200 kilomètres avec treize monts et quatre secteurs pavés. Toutefois, le Bosberg, dernière bosse répertoriée, se trouvait à 63 kilomètres de la ligne. En outre, les coureurs devaient conclure l'après-midi avec trois tours de 11 kilomètres autour d'Erpe-Mere. "Nous n'avons pas le choix commercialement. Nous avons deux formules d'invités avec des personnes qui coupent le parcours et d'autres qui restent toute la journée sur le site d'arrivée. Ils doivent également vivre une partie de la course", explique-t-il. L'arrivée est située en zone industrielle, loin du coeur du village. "C'est un choix. Dessiner un tracé avec les casses-vitesses et les dos d'âne me paraissait dangereux. En sortant du village, je pouvais dessiner un circuit sûr, avec des routes assez larges. En plus, c'est relativement exigeant avec cette dernière ligne droite en faux plat montant."

CONSERVER LA DATE ACTUELLE

Jeroen De Smet a donc son plan bien en tête. D'ailleurs, il souhaite conserver la date actuelle. "Nous avons trouvé une place adéquate dans le calendrier national et international. La seule concurrence nous vient du Baby Giro. C'est la raison pour laquelle BMC Development Team et SEG Racing Academy n'étaient pas au départ. Quand nous serons en 1.1, nous pourrons également ambitionner d'avoir des armadas WorldTour au départ qui pourraient être intéressées de participer à notre course le samedi et le lendemain au Tour du Limbourg." Pas question donc d'imaginer un déplacement de la course en période de classiques printanières. "Nous sommes beaucoup trop petits pour imaginer les concurrencer. Cette formule en juin avec le beau temps me plait ainsi", conclut-il.

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