Mondial CLM : « Plus dur qu'en vidéo »

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Cette fois, les coureurs sont fixés. Ce samedi midi était l'occasion pour l'ensemble des athlètes participants aux différents contre-la-montre des Championnats du Monde de Bergen de repérer le circuit norvégien. "On avait vu le chrono en vidéo et il ne paraissait pas aussi dur. C'est dur d'entrée. Il y a beaucoup de bosses qui s'enchaînent et il n'y a pas vraiment le temps de récupérer entre les différentes parties difficiles. La dernière difficulté va être vraiment dur. Ce sont souvent des bons faux-plats, assez courts mais qui font mal. Il ne va pas falloir se mettre trop vite dans le dur car ce sera long", résume Marie Le Net auprès de DirectVelo. "Ça va se jouer sur la première partie, jusqu'à la bosse principale, qui se monte par paliers. Il y a un passage à près de 10%. Là, je pense que ce sera costaud. J'avais vu la vidéo et je ne pensais pas que c'était comme ça. Il y a des faux-plats qui vont faire mal. La première partie est vraiment dure", confirme Alexis Renard.

Mêmes sensations et sentiments dans le clan suisse. "C'est un très beau chrono, assez technique. La bosse va faire assez mal. Il faudra bien gérer en début de chrono et ne pas se mettre dans le rouge. Avec le braquet de Juniors, ça peut être compliqué de pédaler tout le temps dans les descentes mais là, ça devrait être le cas. Il y a des virages, des pavés... Il faudra faire attention. Ce sera dur mais joli à voir et à faire", analyse Valère Thiebaud. Son compatriote et équipier chez les Juniors, Mauro Schmid, a lui aussi apprécié la reconnaissance, effectué sous un grand soleil. "J'aime le parcours. C'est plus compliqué que la plupart des chronos que l'on dispute habituellement. Ça monte pas mal, il n'y a que très peu de parties toutes plates, c'est sympa".

« CE N'EST PAS PARIS-ROUBAIX, MAIS CA SECOUE QUAND MÊME »

Les bosses et les faux-plats s'enchaînent, mais ils pourront se passer en force et assis sur la selle, d'après de nombreux coureurs. Qu'en est-il des secteurs pavés placés en fin de circuit ? "Sur le secteur principal, le pavé tape un peu. La première partie peut se faire avec le prolongateur mais après, il vaudra mieux mettre sur les mains sur les cocottes. En tout cas, pour un gars comme moi qui n'est pas habitué aux pavés, ce sera plus prudent", considère Alexis Renard, qui a effectué trois tours de circuit avec son compère Florentin Lecamus-Lambert pour voir quelle position adopter sur les pavés. "Le pavé est propre, bien sûr. C'est du pavé de ville, ce n'est pas Paris-Roubaix ! Mais ça secoue quand même pas mal avec la roue pleine et la roue haute devant. Ce sera difficile et il faudra faire attention", ajoute le Suisse Valère Thiebaud. "On a l'impression que c'est fini derrière mais ça continue de grimper un peu", explique pour sa part Marie Le Net, qui ajoute ne pas avoir été gênée par le vent sur l'ensemble du parcours. "Le circuit est tout le temps à l'abri, en ville. Je n'ai pas du tout senti le vent".

Enfin, ce circuit peut-il être dangereux en cas de pluie ? "Il y a des descentes techniques mais ce sera pour tout le monde pareil. Il y aura pas mal de relances et de changements de braquets. Le retour sera vraiment très rapide et il faudra être prudent", conclut l'actuel leader du Challenge Van Eyck-DirectVelo Juniors, Alexis Renard.

A noter que le parcours du Championnat du Monde contre-la-montre Élites Hommes sera différent, avec une bosse de 3,4 kilomètres dont des passages très difficiles dans le final.

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Portrait de Alexis RENARD
Portrait de Mauro SCHMID
Portrait de Valère THIÉBAUD