Après une année riche en places d’honneur avec le CG Orléans Loiret (DN3), Camille Batista retrouvera en 2018 le Guidon Chalettois avec qui il avait découvert la catégorie Elite l’année précédente. “J’ai bien rebondi avec le Cercle. J’ai pu prendre de la caisse en enchaînant les courses. C’est ce qui m’a manqué en 2016. Nous étions en DN1 et ce n’était pas facile de faire deux fronts. Je n’étais pas forcément prêt pour courir à ce niveau en sortant d’une année en deuxième catégorie. C’était un cercle vicieux”, déclare-t-il à DirectVelo.

« POURSUIVRE MA PROGRESSION »

Pour sa dernière année Espoirs, Camille Batista s’est posé la question. Devait-il retourner à Chalette ? “Finalement, je me suis dit que ce serait un plus de connaître l’encadrement et certains coureurs. Nous repartons cette saison avec un groupe jeune. Je pense que l’on hésitera pas à faire les efforts les uns pour les autres”, assure-t-il.

Lui-même sera prêt à rouler pour ces coéquipiers sur les courses qui ne lui correspondront pas avec par contre en ligne de mire les arrivées massives. “J’ai une bonne pointe de vitesse et j’aime beaucoup frotter. Ce sera ma première année complète en Elites donc j’espère poursuivre ma progression et prendre la puissance qui m’a manqué en 2017”.

« LES ATTENTES SONT DIFFÉRENTES »

Camille Batista s’est notamment distingué en prenant la deuxième place d’une étape du Tour du Loiret et la quatrième place sur une étape de l’Estivale Bretonne. “Je suis un poids plume mais j’arrive à tirer mon épingle du jeu dans les sprints. J’ai dû me débrouiller seul l’année dernière dans les derniers kilomètres. En DN3, c’est compliqué de demander à un mec qui bosse toute la semaine de se sacrifier pour ton sprint. On a quand même fait de bonnes choses collectivement sur les Elites mais les attentes seront différentes cette saison”, prévient-il.

2018 sera aussi la première année où il se consacrera à 100% au cyclisme après avoir terminé ses études. "Je vais découvrir un nouveau calendrier donc je vais mettre toutes les  chances de mon côté. Je préfère tenter le coup maintenant après avoir validé un diplôme. J’ai changé d'entraîneur et de méthode donc même si je retrouve mon club, j’ai l’impression de repartir à zéro".