Nicolas Debeaumarché : « Ce n'était pas significatif »

Crédit photo Léa Decourtet

Crédit photo Léa Decourtet

Nicolas Debeaumarché a passé un cap. Preuve en est sa 11e place au classement général du Tour du Loir-et-Cher. Le sociétaire du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com venait sur l'épreuve de Classe 2 avec de l'ambition. "Je savais que j'étais en bonne condition. C'est toujours intéressant de bien figurer sur ce type de course. Mais je ne pensais pas faire aussi bien au général", confie-t-il à DirectVelo.

« ON NE REMARQUE PAS UNE 23E PLACE »

Au départ de Blois, mercredi dernier, le coureur de 20 ans fait partie des coureurs protégés du SCOD. Il a la consigne de ne pas bouger sur les deux premières étapes, promises aux sprinteurs. Et comme prévu, il a fallu attendre le troisième jour pour voir le classement général commencer à se dessiner. "Il n'y avait que moi de l'équipe devant. Ça a été dur. Je termine 16e, j'étais content même si j'aurais pu espérer un peu mieux", reconnaît-il. Les Bourguignons ont fait, samedi, la course autour de leur coureur Espoir 2e année. "Je suis resté avec les meilleurs, mais je n'étais pas dans le premier groupe", dit-il. Au matin de l'ultime étape, il pointe à la 23e place du général. Le clan Dijonnais trouve la place correcte mais il espère un peu mieux. "Je trouvais que ça ne représentait pas tout le boulot réalisé par les gars. On ne remarque pas une 23e place... Je devais faire mieux", insiste-t-il.

La dernière étape, un critérium de 97,5 kilomètres dans les rues de Blois, était elle aussi promise aux sprinteurs. Alors comment faire ? "Je devais jouer les bonifications en cours de route", assure Nicolas Debeaumarché. Le Dijonnais profite d'une temporisation pour sortir en compagnie de trois autres coureurs : Thibault Ferasse (Team U Nantes Atlantique), Daniel Bligaard (Team ColoQuick) et Scott Bowden (Bennelong-SwissWellness). Il est ainsi passé en tête de deux sprints intermédiaires et a empoché 6'' de bonification. "Je me suis ensuite relevé pour garder des cartouches. Nous avons super bien joué le coup. Finir 11e, c'est plus significatif. Je suis super content de mon Tour du Loir-et-Cher", apprécie-t-il.

« J'AI HORREUR DE PERDRE »

Ce résultat fait du bien à Nicolas Debeaumarché. Il ne cache pas que tout n'a pas été simple l'an passé pour ses débuts dans la catégorie Espoirs. "J'avais été un peu déçu de ma saison. J'avais un peu perdu la flamme car j'ai horreur de perdre. J'ai perdu de la confiance au fil des week-ends. J'ai fait cet hiver un gros travail avec le staff, notamment Paul Herman, mon entraîneur. Je me suis posé les bonnes questions et je suis reparti sur des bonnes bases", assure l'ancien coureur de l'Equipe de France Juniors.

Son début de saison l'a rassuré. "J'en suis plutôt content. J'ai fini les courses sans regrets. Je n'ai pas terminé une épreuve sans avoir tout donné ou sans avoir eu le couteau entre les dents, à l'inverse de l'an passé. J'ai souvent été placé et j'ai marqué des points en Coupe de France", confie le coureur classé 2e du Grand Prix d'Onjon, 7e de Dijon-Auxonne-Dijon ou encore 14e de Bordeaux-Saintes (Coupe de France DN1). Il espère maintenant lever les bras. "J'ai clairement envie de gagner. J'arrive à un stade où je dois être ambitieux et me faire connaître", termine le vainqueur du Grand Prix de Saint-Etienne-lès-Remiremont 2017.

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