Bennelong prend ses responsabilités

Crédit photo Freddy Guérin - www.directvelo.com

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Sur les épreuves de Classe 2, les coureurs de Bennelong-SwissWellness ont pris l'habitude de donner le tempo du peloton durant de nombreux kilomètres. Et ce même quand une autre équipe porte le maillot de leader. Ce fut encore le cas sur plusieurs étapes du Tour de Bretagne (2.2).

"Rouler en tête de peloton est quelque chose qui vient avec la course, mais aussi quelque chose que l'on travaille,
explique l'un des coureurs de la formation Australienne, Ayden Toovey. Il faut avoir une équipe solide et bien rôdée pour pouvoir donner le tempo du peloton de cette façon. Je pense qu'il y a un certain respect entre les équipes, et entre les coureurs, quand il s'agit de rouler en tête de peloton. Que ce soit les équipes qui jouent le général, ou bien les équipes de sprinteurs, pour se disputer la victoire d'étape".

A L'AVANT POUR TERMINER

Pourtant, à l'occasion de la 6e étape, le coureur de 22 ans a évité à son équipe de rouler. Il s'est glissé dans une échappée sur la route de Dol-de-Bretagne. "Cette échappée n'était pas spécialement prévue, admet-il. Je voulais avant tout prendre un coup assez dangereux. Sur les dernières étapes, les échappées qui sont entrées sur le circuit avant le peloton se sont imposées, donc je me suis dit qu'il fallait tenter ma chance. Malheureusement, ça n'a pas marché". Si l'ancien stagiaire de Trek-Segafredo (en 2017) n'a pu ralier l'arrivée avant le peloton, il avait néanmoins vu juste puisque Schmidt, Le Bon et Van den Berg ont devancé le peloton lors de cette arrivée.

Au départ de la dernière étape, les Bennelong avaient décidé de ne pas prendre la course à leur compte, et de courir à l'inverse de leurs habitudes. "Je me sens plutôt bien sur cette dernière étape, appréciait Toovey au départ de Saint-Potan. J'ai été pris dans quelques chutes depuis le début de la course, mais je pense que c'est le cas de beaucoup de coureurs. Plusieurs coureurs de l'équipe sont encore frais au départ de cette dernière étape, donc on devrait nous voir à l'avant". Une stratégie vite appliquée puisque l'Australien a pris les devant alors que la course arrivait au Cap Fréhel, avant de laisser son coéquipier Michael Freiberg entrer sur le circuit d'arrivée avec le groupe de tête.

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