Revoilà Anthony Roux en compétition. Comme il l’avait annoncé après son sacre à Mantes-la-Jolie (Yvelines), le nouveau Champion de France étrenne sa nouvelle tunique à l’occasion du Tour de Wallonie (2.HC), qui a débuté ce samedi. Et le sociétaire de la Groupama-FDJ a pu goûter à sa nouvelle notoriété. “Tout le monde me regarde et vient me féliciter pour la victoire. C’est vrai que je me sens regardé. Ca fait bizarre, je n’ai vraiment pas l’habitude. Mais je suis allé chercher ce titre et maintenant, il faut l’assumer (sourires). C’est agréable et j’en suis fier”, se réjouissait-il auprès de DirectVelo après la  première étape.

Une étape inaugurale lors de laquelle il n’a pas franchement été épargné. “Je pensais être un peu moins bien au niveau des jambes mais pour une reprise, c’était pas mal. Mais j’ai été malchanceux puisque j’ai crevé deux fois : d’abord à mi-course, puis une nouvelle fois à quatre kilomètres de l’arrivée. A un kilomètre près, je n’aurais pas perdu de temps, c’est dommage. Du coup, c’est déjà un peu plié pour espérer faire un petit truc au classement général (voir classements)”, regrette-t-il. “Mais bon, j’ai vu que les jambes étaient là alors je pense qu’il y aura moyen d’espérer quelque chose sur les étapes de ce dimanche ou de lundi, avec des parcours un peu plus durs”.

EN PRÉPARATION POUR SAN SEBASTIAN ET PLOUAY

Souriant et l’air serein, l’athlète de 31 ans est-il un autre homme depuis son titre national ? “Je me dis que si c’est arrivé, c’est que ça devait arriver. Je vais prendre la vie comme elle vient. La façon dont j’ai gagné à la Route d’Occitanie puis au Championnat de France prouve que j’ai les moyens de gagner de belles courses”. Avec donc l’envie d’avoir plus de responsabilités dans les mois à venir ? “Je vais essayer de prendre un rôle qui se rapproche un peu plus de celui d’un leader, et l’assumer dans les quelques années à venir. On va voir ça avec les projets futurs”.

En pleine confiance, Anthony Roux espère briller sur certaines courses en particulier d’ici la fin d’année. “Je vais me servir de ce Tour de Wallonie pour relancer la machine en vue de la fin de saison. Je vais me focaliser sur les courses WorldTour, avec dans un premier temps la Clasica San Sebastian. Je sais que ce sera difficile car sur cette course, il y a toujours des coureurs qui sortent du Tour de France, en étant vraiment au-dessus en terme de force… Mais pourquoi pas !”, lance celui qui rappelle avoir pris la 7e place de l’épreuve espagnole l’an passé. “Puis il y aura le Grand Prix de Plouay et les courses canadiennes. Ce sont les épreuves qui vont me motiver à fond”.