CLM France Espoirs : « Un parcours complet »

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Avant la grande bataille du Championnat de France Espoirs du contre-la-montre, l'heure est à la reconnaissance du parcours. Dans l'optique d'apprivoiser le circuit de Plougastel-Daoulas, et de ne rien laisser au hasard, les différents protagonistes peaufinent les derniers réglages. Au terme de ses premiers tours de roues, Maxime Jarnet a été particulièrement marqué par la difficulté du contre-la-montre Espoirs, long de 27,9 kilomètres. ''Ça m'a fait un petit peu peur parce que c'est vraiment difficile. On est tout le temps en prise'', explique-t-il à DirectVelo.

Dès qu'ils se seront élancés de la rampe de départ au Relecq-Kerhuon, les coureurs devront composer avec les premières difficultés. ''Dès le début, on monte un enchaînement de côtes raides. Avec les talus, c'est vraiment typique de la Bretagne''. Au terme de cette première portion exigeante, longue d'une douzaine de kilomètres, les spécialistes de l'effort solitaire seront plus à la fête. ''Ensuite, il y a une partie une petit peu plus favorable aux rouleurs avec de longues portions de ligne-droites, où il faut emmener du braquet''. Dans le final, avant Plougastel-Daoulas, la route se cabrera à nouveau. ''On retrouve à nouveau des routes qui ne rendent pas et des enchaînements de talus. C'est vraiment difficile'', souffle le coureur de 19 ans.

« PAS DE SURPRISE ENVISAGEABLE »

Avec un tel parcours, comment gérer son effort ? Pour le sociétaire de l'Espoir Cycliste Saint-Etienne Loire, il sera primordial de trouver la bonne cadence au plus vite. ''Il faudra être dans le rythme dès le départ, ne pas se mettre dans le rouge, lisser au maximum l'effort dans la première partie du parcours, et tout donner dans les cinq derniers kilomètres''. Si les montées risquent d'influer, les descentes constitueront également des passages stratégiques de la course. Et peut-être même décisifs. ''Tout le parcours est un petit peu technique avec les montées, mais aussi les descentes sinueuses. On ne voit pas loin devant soi, donc il faudra bien avoir le parcours dans la tête pour ne pas perdre de temps inutilement'', confie le lauréat de l'Estivale bretonne.

Le long de l'océan, les éléments naturels pourront éventuellement s'inviter sur la course, et jouer les trouble-fêtes. ''Si la route est humide, il faudra faire attention de ne pas partir à la faute parce que c'est possible de le faire. De son côté, le vent aura forcément une importance''. Sur un parcours ''complet'', où il y a ''de tout'', Maxime Jarnet estime que la hiérarchie sera respectée et qu'un spécialiste de l'effort solitaire revêtira le maillot tricolore, mercredi après-midi. ''Pour les premières places, je ne pense pas qu'une surprise soit envisageable comme le parcours est assez long'', souligne celui qui estime que tout reste possible en ce qui concerne les places d'honneur. ''Pour le Top 10 et les accessits, je pense qu'il peut y avoir des petites surprises''.

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