Chris Harper : « Je me sens privilégié »

Crédit photo William Cannarella - DirectVelo

Crédit photo William Cannarella - DirectVelo

Chris Harper change de dimension. Éblouissant lors du Tour de Savoie Mont-Blanc qu’il avait dominé de la tête et des épaules l’an passé, l’Australien de 25 ans a depuis décroché un contrat professionnel chez Jumbo-Visma. Et il n’a pas tardé à se faire remarquer en janvier dernier, sur les routes de son pays. “Je pense être en plutôt bonne condition actuellement. J’ai enchaîné les Championnats nationaux et le Tour Down Under puis je suis arrivé en Europe dans la foulée. J’étais content de ces premiers rendez-vous. J’ai fait mieux que ce que j’espérais lors du contre-la-montre avec cette médaille de bronze (voir classement). J’étais bien sur la course en ligne aussi, même si c’est toujours compliqué face au gros collectif de la Mitchelton-Scott”, explique-t-il pour DirectVelo en marge du Tour de la Provence, sa première course en Europe en ce début de saison 2020. “Cette course française sera un premier bon test pour savoir où j’en suis”.

« JE RÊVAIS DE TOUT ÇA »

Cette accession au WorldTour, Chris Harper est allé la chercher sur les routes savoyardes au prix de nombreux sacrifices, y compris financier, puisqu’il avait lui-même payé son billet d’avion et son hébergement sur place à l’époque (lire ici). Aujourd’hui, c’est dans bien d’autres conditions qu’il débarque en Provence. “Je me sens privilégié d’avoir l’opportunité de courir pour Jumbo-Visma, l’une des meilleures équipes au Monde. C’est beaucoup de plaisir et d’excitation. Je vais découvrir énormément de courses que je ne connais pas encore. C’est top. Tout est nouveau, ce sont de superbes expériences. Bien sûr, quand tu arrives dans une équipe comme celle-là, ça n’a plus rien à voir avec ce que j’ai connu jusqu’à présent, où c’était vraiment de la débrouille parfois”, préfère-t-il se marrer après coup, fier du chemin parcouru. “Bon, malgré tout, ça reste du vélo et le même principe (sourires). Mais les conditions sont différentes, c’est clair”. Désormais, il ne reste plus qu’à s’épanouir dans cette « nouvelle vie » pour le coureur de 25 ans. “Je vais bien voir comment ça se passe mais je sais déjà que j’aurai un bon calendrier. Je rêvais de tout ça, de participer à ces courses et maintenant, j’y suis !”.  

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