Ugo Ananie a lutté samedi dernier sur le circuit si particulier du Championnat du Monde de cyclo-cross à Ostende. “On n’a pas forcément l’habitude d’avoir des circuits aussi durs. Le sable, il faut le travailler pour savoir bien le passer. C’est ce qu’on a fait avec le stage de l’Équipe de France en Vendée. J’ai essayé de le travailler encore les derniers jours avant le Mondial. Une erreur ou un changement de trajectoire, ça peut te faire passer de 20 à 8 km/h en deux secondes. C’était vraiment compliqué“, déclare à DirectVelo le sociétaire du Cross Team Legendre.

À deux tours de l’arrivée, le coureur de 18 ans a connu des difficultés lors du passage de la passerelle. “J'ai perdu pas mal de temps. J’ai eu un peu de mal une fois arrivé en haut. J’avais des crampes. J’ai essayé de ne plus y penser et de suivre“. Il a finalement terminé dans le Top 30 (voir classement). “Le résultat n’est pas super. Le vent n’était pas non plus notre ami sur ce circuit. Mais on n’a pas d’excuses. On a fait ce qu’on a pu. Il y a encore du boulot. Une course comme ça permet de comprendre qu’il faut continuer de bosser pour être bon“.

Le Nordiste a bien conscience qu’il est seulement dans sa première année Espoir. “C'est vraiment une superbe expérience d'avoir participé à ce Mondial. Il y a quatre années dans la catégorie. Forcément, c’est dur mentalement de ne pas être au top niveau. Lors de mes deux dernières années Espoirs, c’est là où il faudra être le plus performant. Il y a encore moyen de progresser pour être à un bon niveau international“.