Maxime Chevalier : « Ce problème est derrière moi »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Maxime Chevalier est de retour aux affaires. Perturbé par un problème au genou en début de saison, le coureur de 21 ans a retrouvé la compétition dimanche dernier, lors de Cholet-Pays de la Loire (1.1). Ce dimanche, c’est sur une autre manche de la Coupe de France professionnelle, la Roue Tourangelle (1.1), qu’il va disputer son deuxième jour de course de la saison. L’occasion pour DirectVelo de faire le point avec le grimpeur de la B&B Hôtels p/b KTM.

DirectVelo : Ton début de saison a été retardé par une douleur au genou. Où en es-tu physiquement désormais ?
Maxime Chevalier : Je ne suis plus gêné depuis un moment maintenant. J’ai pu reprendre dans de bonnes conditions, j’ai vraiment pris le temps de me soigner comme il faut, de la manière la plus saine possible, sans infiltrations ou ce genre de trucs qui auraient pu me poser problème à l’avenir. C’était important pour moi, quitte à ce que ce soit un peu plus long. Cette situation a paralysé mon hiver. J’ai traîné ça pendant un bon mois. Le plus important, c’est de repartir sur de bonnes bases. Dans quelques mois, je me dirai peut-être que c’était un mal pour un bien, tant la suite de la saison s’annonce longue et condensée. Il faudra de la main d'œuvre pour enchaîner les jours de course et pour faire le boulot pour les leaders.

« J'ÉTAIS ULTRA-MOTIVÉ »

Tout va bien et il n’y a donc pas de risque de voir cette gêne réapparaître ?
Non, pas du tout. Ce problème est derrière moi. C’était après un choc, ce n’est pas un “défaut” physique. À Cholet, pour mon retour à la compétition, ça ne s’est pas forcément bien passé car j’ai été pris dans une chute sur le circuit final. Mis à part ça, les sensations étaient plutôt bonnes pour une reprise après cinq mois sans compétitions. J’étais ultra-motivé, j’avais hâte de reprendre, et j’ai bien vu que je n’étais pas du tout embêté physiquement. Mais je n’en doutais pas car c’était déjà le cas en stage.

Tu es récemment parti deux semaines aux Îles Canaries avec Pierre Rolland !
J’avais fait un premier stage perso en décembre, avec des collègues, puis il y a eu ce problème au genou. J’ai eu des séances de kiné et j’ai dû m’arrêter pendant dix jours, avant une reprise en douceur. Je n’ai pas fait beaucoup de vélo pendant un mois… Puis il y a eu ce stage avec une dizaine de coureurs de l’équipe (lire ici). C’était vraiment pour remettre en route sérieusement, avant un nouveau bloc à la maison puis un vrai gros bloc de travail sur deux semaines, aux Canaries, avec Pierre Rolland.

« IL FAUDRA PASSER PAR LÀ »

On imagine que vous avez enchaîné les ascensions !
On s’est fait 40.000 mètres de dénivelé en quinze jours, avec 3000 mètres de dénivelé de moyenne par jour. C’était le top du top pour travailler le coup de pédale. On a bossé dans des conditions parfaites d’autant qu’à cause de la Covid, il n’y avait pas beaucoup de touristes.

Cette reprise à Cholet puis lors de la Roue Tourangelle est-elle une façon de reprendre simplement le rythme de la compétition avant de retrouver des terrains plus à ta convenance ?
Ces parcours ne sont pas ceux qui me conviennent le mieux mais je ne vais pas faire la fine bouche. Le simple fait d’accrocher un dossard me fait plaisir. L’essentiel, c’est de reprendre le rythme avant de retrouver des courses qui peuvent me convenir, en effet. Reprendre directement sur une grosse course par étapes n’aurait pas été la meilleure des choses, même s’il faudra passer par là et ce sera le cas lors du Tour de Turquie dans très peu de temps (du 11 au 18 avril, NDLR). Je vais pouvoir enchaîner sur huit jours de course. Clairement, ça va partir de là !

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