L’Alpes Grésivaudan Classic « va piquer un peu »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

La première édition de l’Alpes Grésivaudan Classic (WE 1.2) aura lieu le dimanche 5 juin prochain. Après l’Alpes Isère Tour et la Classique des Alpes Juniors, l’épreuve féminine sera la troisième course organisée par Michel Baup et son équipe. Elles se disputeront en moins de deux semaines. “Elle est à cette date-là pour profiter de l'élan et de la présence de nos bénévoles. Il fallait la faire ce jour-là”, assure à DirectVelo l’organisateur.

« ÇA AURAIT EU DU SENS »

Mais n’aura-t-il pas été préférable de la placer le dimanche 12 juin et ainsi se retrouver deux jours avant le Mont Ventoux Dénivelé Challenges (WE 1.2), autre nouvelle épreuve réservée aux féminines ? “Ça aurait eu du sens, on y avait réfléchi surtout que ça évitait d’être face au Championnat régional. Mais on aurait pu se retrouver avec le second week-end du Critérium du Dauphiné sur notre territoire et on aurait été mal. Le premier week-end, le Dauphiné est très rarement dans notre coin. Nous avons aussi privilégié notre confort d’organisation. Pour toutes ces raisons, nous avons pris la décision de faire la course le 5 juin”.

En revanche, il faudra faire avec la concurrence du Women’s Tour (2.WWT), épreuve du calendrier WorldTour. “Les filles avaient un calendrier assez souple à ce moment-là mais c’est compliqué de faire deux fronts au niveau logistique. Il y a la course en Angleterre en face qui nous prive des équipes WorldTour”. 19 formations ont été retenues à ce jour (voir ici). “On essaie d’en avoir 20, qui était l’objectif”.

UN PARCOURS DIFFÉRENT CHAQUE ANNÉE

Le niveau devrait être hétérogène. “C’est un risque”, reconnaît Michel Baup. Si il y aura au menu six GPM et 3 100 mètres de dénivelé, la première partie s’annonce relativement simple. “On va descendre dans la vallée (voir le profil), ça permettra à la plupart des filles de rester dans le peloton. Ensuite, ça va piquer un peu”. Avec une conclusion au sommet, dans la station des Sept-Laux, au Pleynet. Le contrat avec la Communauté de communes du Grésivaudan porte jusqu’à 2026. “C’est certain que le parcours changera chaque année en fonction de ce que la Communauté de communes souhaite faire”.

Michel Baup et son équipe ont profité du contexte pour se lancer dans le cyclisme féminin. “Il y a une politique qui est menée à la FFC pour développer le vélo féminin. Tout le monde fait des efforts. Il y a beaucoup de nouvelles courses ou la relance du Tour de France Féminin, une échéance importante. Les filles auront de la moyenne montagne à faire sur le Tour alors c’est bien pour elles d’avoir des épreuves difficiles en préparation. C’était le moment d’y aller pour plusieurs raisons : le Tour de France qui redémarre, le fait que nous allons depuis l’an passé sur de nouveaux territoires (avec l'Alpes Isère Tour, NDLR)… Ça a du sens”.

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