Donavan Grondin : « Je n’avais rien à perdre »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Donavan Grondin n’était pas loin de réussir un très gros coup. Le pistard a tenté le coup du kilomètre, ou presque, dans le final de la deuxième étape du Tour Poitou-Charentes (2.1). “J’avais replacé un peu les collègues avant les quatre derniers kilomètres. Je croyais qu’ils étaient dans ma roue mais en fait, il n’y avait plus personne… Je me suis remis dans les roues malgré mon effort avant puis j’ai vu l’ouverture à un kilomètre et demi de l’arrivée alors j’y suis allé”, explique le Réunionnais au moment de revenir, pour DirectVelo, sur cette tentative qui aurait bien pu s’avérer payante.

“J’ai dit à Kévin (Vauquelin) de venir avec moi mais finalement, il m’a laissé y aller tout seul et j’ai fait le trou directement. Ils se sont regardés un petit peu mais après, tout seul, ce n’était pas facile. Il y avait des vire-vire mais c’était aussi un petit peu en prise, quand même. Je me suis fait reprendre à 100 mètres de la ligne… Mais au moins, j’ai tenté. Je n’ai pas de regrets”, assure le solide rouleur d’Arkéa-Samsic, finalement 7e de l'étape. 

Après le final tortueux de la veille, Donavan Grondin savait que l’arrivée était encore chaotique ce mercredi. “Ce sont des arrivées casse-gueule, un peu macabres comme on dit (sourire). Du coup, parfois, ça peut être propice à ce genre de situations, on peut espérer sortir seul ou avec un petit groupe et c’est aussi pour ça que je voulais tenter. L’idée est d’éviter les sprints massifs. Ça a failli le faire mais de toute façon, je n’avais rien à perdre”.

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