Pierre-Henry Basset cramé, défoncé et douché

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Paris-Roubaix, même dans sa version Espoirs, est une course à part et Pierre-Henry Basset s'en est bien rendu compte pour sa première participation, ce dimanche. "Tu finis vraiment défoncé, c'est à faire", commente le coureur du CIC U Nantes Atlantique pour DirectVelo.

Le coureur de 20 ans est arrivé dans le vélodrome de Roubaix dans un deuxième peloton à près de quatre minutes de Tim Torn Teutenberg (voir classement). "Sur certains secteurs, j'étais bien placé et moins bien sur d'autres. On était encore une trentaine à 50 kilomètres de l'arrivée. J'ai déraillé dans un secteur, je me suis retrouvé derrière au moment où ça casse. J'ai chassé à quatre-cinq coureurs et quand je rentre c'était déjà parti et j'étais cramé de ma poursuite", raconte-t-il.

Le Champion de Bretagne ne découvrait pas les pavés car il a participé au Grand Prix de Denain. Mais il a bien mesuré la différence entre les deux courses. "Denain, c'est moins dur, il n'y a que 25 km de pavés. Ici, c'est 45 km, c'est interminable, à la fin, ça ne veut plus appuyer". Avant de voir le bout de ses souffrances, Pierre-Henry Basset n'a pas compté ses coups de pédales. "Quand tu chasses, t'appuies le plus fort possible. À Roubaix il ne faut jamais rien lâcher, c'est jamais fini, il faut tout donner jusqu'à la ligne, c'est une course que tu respectes". Mais les pavés laissent des traces. "Je suis bien cramé, je vais aller prendre une bonne douche".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Pierre-Henry BASSET