Clément Horny vers plus de cyclo-cross
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Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo
Le 12 janvier dernier, Clément Horny est devenu Champion de Belgique Élites sans contrat de cyclo-cross. “C’était la cerise sur le gâteau. Je savais que je pouvais faire quelque chose de bien. Il y avait quand même de la concurrence, ça n’a pas été facile. Je suis heureux d’avoir obtenu ce titre, c’était l’un des objectifs de la saison“, se réjouit au micro de DirectVelo le pensionnaire de BH-Wallonie MTB Team.
Cette performance lui a valu d'être retenu pour disputer sa première manche de Coupe du Monde dans les labourés, dimanche dernier à Hoogerheide aux Pays-Bas. “Ça m’a permis d’être sélectionné. Je n’avais jamais eu l’occasion d’en faire auparavant. C’était vraiment bien. J’ai vu où j’en étais, je sais vers où je dois aller“. Pour sa première expérience, le Wallon de 24 ans a terminé dans le Top 30 (voir classement). “Je n’étais pas très bien dans les premiers tours. La fin était plus que correcte. Je suis satisfait“.
« IL N'Y EN A PAS BEAUCOUP »
Clément Horny est parti plus loin qu’au Superprestige de Mol, le 23 décembre, où il s’était classé 12e, sa meilleure performance sur le sol belge. “C’était différent des courses de la période des fêtes. Il fallait revenir et remonter concurrent par concurrent. Mais je n’étais pas inquiet quant au fait d’arriver au bout de l’épreuve, je savais que je n’allais pas me faire prendre un tour par Mathieu Van der Poel vu ma prestation à Mol où il était également présent“.
À l’avenir, le vainqueur de la Coupe de France à Troyes en 2022 compte se concentrer davantage sur le cyclo-cross et délaisser le VTT. “Ma vision a changé comme le sélectionneur VTT n’est plus le même. Le règlement de la Coupe du Monde a aussi été modifié. Je vais devoir revoir mes objectifs. Je pense me diriger plus vers le cyclo-cross“. Il espère avoir d’autres occasions de retourner sur la Coupe du Monde de cyclo-cross et inspirer les jeunes pousses wallonnes comme son coéquipier Antoine Jamin. “Il n’y en a pas beaucoup. C’est toujours un plaisir de pouvoir montrer aux jeunes que c’est possible. On échange régulièrement avec Antoine Jamin, c’est un talent. Je le conseille, ça lui évite peut-être de commettre des erreurs que j’ai pu faire par le passé. On se complète, on est de bons amis et on se tire vers le haut“.
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