Sébastien Fournet-Fayard en bon capitaine de route

Sourires aux lèvres, tout de bleu et de jaune vêtu, Sébastien Fournet-Fayard (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin) court sans pression. Il le sait, il n’a plus vraiment "grand-chose à prouver". Ses qualités sont connues, son palmarès déjà garni. Régis Auclair, son directeur sportif, en a d’ailleurs fait son capitaine de route. Et cela semble plutôt bien fonctionner. "Je dois aider les jeunes au sein de l’équipe, les conseiller durant la course maintenant qu’il n’y a plus les oreillettes", indique l’Auvergnat à www.directvelo.com. Une fonction nouvelle qui lui sied bien. "Je me sens investi dans cette fonction que j’apprécie", ajoute-t-il.

La page Véranda Rideau est tournée

Alors chez Véranda Rideau l’an passé, il aurait normalement du repasser le Rubicon à l’intersaison. "Ce n’était apparemment plus possible car l’équipe s’est associée avec l’USSA Pavilly Barentin et des coureurs de chez eux ont été pris aussi", évoque-t-il.
Après une digestion difficile, il avoue avoir "tourner la page" et s’être reconcentré sur le projet du Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin. "J’ai bien fait. Je me suis rapproché de chez moi, je suis originaire de Clermont-Ferrand, et le calendrier des courses me convient mieux aussi. Je suis allergique à la pluie et l’an passé j’ai été servi (sourires)", déclare-t-il avec taquinerie.

Une saison correcte collectivement

Et même si l’équipe rhônalpine a eu quelques difficultés à démarrer la saison, progressivement des automatismes se sont installés et les résultats sont venus avec. Jérémy Bescond ou encore Martins Trautmanis ont notamment récolté les lauriers, et l’ancien coureur professionnel de Carmiooro-A-Style (une équipe continentale italienne) a lui aussi trouvé ses marques. "Globalement, nous faisons une saison plutôt correcte. Il fallait déjà que ça se mette ne route, que nous apprenions à nous connaître", admet-t-il.

Le sprint, son point faible

Personnellement, il concède que sa saison est "ni mauvaise ni bonne". Les résultats ne sont peut-être pas à la hauteur de ceux escomptés, la chance n’étant pas toujours au rendez-vous. Après un début d’année perturbé par des soucis sanguins, le vainqueur de Paris-Connerré 2011 n’a pas réussi à lever les bras. "On me voit souvent devant mais au sprint je ne vais pas très vite déjà donc j’ai loupé des victoires ainsi", explique-t-il.
Il aurait  notamment souhaité faire une belle performance sur  le Rhône-Alpes Isère Tour  (2.2) -il y a finalement pris la 21e place finale- mais la malchance s’en est mêlée. "Nos vélos ont été volés pendant la nuit, ça ne partait pas très bien", note-t-il.
Dernièrement, en juillet, le coureur de 27 ans s’est montré à son avantage à domicile, sur le Tour d’Auvergne... "Mais Thomas Rostollan était trop fort, j’ai pris le maillot de leader trop tôt et ensuite ce n’était pas évident de le défendre. Je prends la 3e place, c’est déjà pas mal".

Paris-Connerré à l’esprit

Néanmoins, pour Sébastien Fournet-Fayard, la saison est loin d’être finie. "Mes objectifs sont maintenant les dernières courses jusqu’à la fin de saison, je n’exclue aucune épreuve", glisse-t-il. A commencer ce week-end par le Tour du Pays de Gex-Valserine, puis le Championnat régional de chrono. Viendra ensuite la finale de la Coupe de France DN1 à Blangy. Une dernière manche qui a lieu en même temps que le Tour du Gévaudan, auquel il aurait aimé participer. "Il faut faire des choix. Nous ne pouvons pas être sur tous les fronts. L’an passé j’avais terminé 1er des amateurs, ça m’avait bien plu. C’est ainsi", concède-t-il. Et bien sûr, il pense à Paris-Connerré. "Même si c’est tout plat, j’espère rééditer ma performance de l’an passé." Réponse le 30 septembre prochain.

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Sébastien Fournet-Fayard.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

 

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