Il y a encore quelques semaines, Philippe Pratte était un membre de l'équipe continentale Vérandas Willems. Il s'est désormais dirigé vers d'autres horizons professionnels. Retour sur sa fin de carrière.

DirectVélo : Comment se sont déroulés tes derniers moments dans le peloton ?
Philippe Pratte : Les dernières semaines, je roulais avec un sentiment de relâchement, sans pression. Ce qui m'a apporté de beaux résultats : dixième à la Flèche Ardennaise et des podiums en kermesse. Le 7 juillet, deux jours après avoir signé un contrat au laboratoire Roman Pais à Nivelles, j'ai même remporté ma dernière course à Denderwindeke . Nous nous sommes échappés à une dizaine à mi-course. Ensuite, sous la pluie, nous sommes partis à deux et je m'impose au sprint. J'avais envie de bien faire.

Quels sont les raisons exacts de cet arrêt ?
Mon avenir dans le vélo me semblait compromis. Sans possibilité de décrocher un contrat pro pour l'année prochaine. Dès lors, j'ai pris la décision de trouver un emploi. Grâce à ce job stable, je me permets de voir mon avenir avec plus de sérénité et aussi de réaliser des projets à plus long terme.

Comment ont réagi tes proches ?
Mes proches étaient d'accord. Ils m'ont soutenu dans ma décision. Certains de mes équipiers étaient un peu surpris.

Tu reviendras un jour au vélo ?
Peut-être dans quelques années. Mais, ce sera uniquement pour mon plaisir personnel. Pour l'instant, je n'ai gardé que très peu de contacts avec le milieu et seulement par l'intermédiaire de quelques anciens équipiers.