Florian Fattier n'avait pas encore terminé sur un podium cette année sur des épreuves du calendrier Junior. Le coureur du comité de Bourgogne-Franche-Comté, licencié au SCO Dijon, est monté sur la boîte ce dimanche lors du Championnat de France Juniors, remporté à Saint-Amand-Montrond (Cher). Voici sa réaction.

« On était un peu mal placé sur la ligne de départ. J'ai mis un tour à remonter. Une fois que j'étais devant, je suis resté dans les trente premières positions. J'ai essayé de faire le taf quand Paul Lefaure et Théo Delacroix étaient devant. J'essayais d'aller chercher les contres et les attaques. Au bout d'un moment, c'est rentré et j'ai tout de suite essayé d'y aller. On est parti à deux dans le faux-plat de l'arrivée. On a vu que l'écart se faisait, on a roulé au train. Après, Antoine Raugel est rentré, je savais que ça allait être compliqué même s'il faut toujours y croire dans la tête.

« PAS SIMPLE À GÉRER »

C'était pas simple à gérer. Jusqu'au dernier tour, j'ai coopéré parce que le peloton n'était pas si loin que ça. On savait que dans le final, ça pouvait rentrer très vite. Après, j'ai commencé à essayer de garder mes forces parce qu'ils étaient deux. Dans la bosse finale, Antoine Raugel a essayé d'attaquer. J'y ai été une fois. Il est reparti une deuxième fois et je n'ai pas pu y aller.

« FAIS COMME TU PEUX... »

Je me doutais que dans la bosse, s'ils étaient forts, c'était à cet endroit qu'ils allaient essayer de m'attaquer. Je me suis dit ''fais comme tu peux, donne tout, c'est la dernière bosse, après il y a de la descente et du plat''. Mais ça ne l'a pas fait avec les nombreux kilomètres devant. Pour la deuxième place, je n'y croyais pas avant la flamme rouge. Ça s'est fait dans le dernier faux-plat.

« C'EST PARTI AU BON MOMENT »

J'étais confiant sur mes sensations, après je savais que le parcours n'était pas simple et qu'il ne fallait pas se faire piéger dans la bosse. J'ai eu de la chance, c'est parti au bon moment et j'avais des sensations. C'était le weekend où il fallait marcher. C'est la satisfaction qui prime. Ça s'est fait à la pédale, du coup, il n'y a pas de regrets  d'avoir manqué le titre. Ce podium représente la réussite d'une saison, c'est le travail qui paie. Il me manquait le bon résultat et il arrive enfin. Ça va me donner des ailes. »