Il y a un mois, l'équipe de France de poursuite signait des temps de 3'56" et 3'58" à la Coupe du Monde de Hong-Kong. Alors avec les 4'05"792 réalisées en qualification du Championnat du Monde, mercredi après-midi, le quatuor tricolore tombe de haut.

"Le groupe n'était pas aussi homogène que pendant les derniers entraînements et ça arrive au mauvais moment", commente Steven Henry, contacté par DirectVelo. "Il y a une ou deux retombées dans les roues qui ne se passent pas bien, des coureurs un peu moins bien. Bryan (Coquard) lâche prise aux 3 kilomètres alors que ce n'était pas prévu", ajoute-t-il.

« ILS ONT TOUS JOUE LE JEU »

Mais l'entraineur national refuse d'accabler ses coureurs. "Je n'ai pas de reproches à leur faire. L'approche physique et technique a été homogène. Ils ont tous joué le jeu", insiste-t-il.

Cette grosse contre-performance, 16e du classement final, plombe la course à la qualification pour les Jeux de Tokyo en 2020 car les Championnats du Monde offrent le plus de points. Ce n'est donc pas cette fois-ci que les poursuiteurs rattraperont l'échec du Championnat d'Europe de Glasgow (8e).

« PASSER A AUTRE CHOSE »

L'endurance française a bu le calice jusqu'à la lie mercredi soir en Pologne. Après l'élimination dès les qualifications des deux équipes de poursuite, garçons et filles, Laurie Berthon échoue d'une demi-roue pour la médaille de bronze du scratch. "Avec la chute massive, Laurie est arrêtée dans son sprint. Avec son braquet, elle ne peut pas se relancer et perd la roue d'Elinor Barker (la Championne du Monde NDLR)".

Le seul point positif, c'est que la spécialiste de l'Omnium et de l'Américaine est restée intacte sur son vélo. Et Steven Henry veut passer à autre chose après une journée noire. "L'an dernier à Apeldoorn, nous sommes restés trop longtemps sur les échecs. Le mot d'ordre est de passer à autre chose dès ce jeudi car les coureurs sont en forme", assure l'entraîneur national qui en appelle à un rebond après la chute. Ce jeudi soir, Adrien Garel sera au départ du scratch.