Romain Campistrous : « Du vélo à l'aixoise »
L'AVC Aix-en-Provence a animé ce samedi le Grand Prix de Saint-Etienne Loire, avec trois hommes dans la principale échappée. "Nous avons fait du bon boulot, du vélo à l'aixoise comme ils appellent ça ici", apprécie Romain Campistrous, nouveau venu au sein du club provençal. Avant Annemasse-Bellegarde, le Tarnais de 26 ans fait le point pour DirectVelo.
DirectVelo : L'AVC Aix-en-Provence a longtemps fait la course parfaite au Grand Prix de Saint-Etienne Loire...
Romain Campistrous : Nous avions Adria (Moreno) dans l'échappée de dix hommes. Derrière, nous nous sommes retrouvés à dix en contre. J'étais avec Alex (Braybrooke) et Clément (Jolibert). Nous étions proches de rentrer sur l'échappée mais finalement nous avons été repris. J'ai insisté et j'ai fait le jump avec Florent (Castellarnau). Nous étions trois coureurs de l'AVC Aix-en-Provence à l'avant, nous y avons cru. Nous avons eu jusqu’à 1'10'' d'avance. C'est redescendu à 30'' puis remonté à 1'. Nous avons alors pensé que c'était la bonne. Nous étions avec trois Stéphanois (Dumourier, Dury et Fischer), un Pro Immo Roux (Fournet-Fayard)... Mais le coureur du SCO Dijon (Thévenez) a sauté dans la 4e et dernière montée du col de la Gachet, et derrière son équipe a roulé. Et ils sont rentrés.
« JE NE SAIS PAS CE QUI EST LE MIEUX »
Et tu as décidé de repartir...
En fait, j'ai vu que Jérémy Cabot n'avait plus beaucoup de coéquipiers alors j'ai choisi d'y retourner de suite. Clément Champoussin est revenu sur moi, puis Jérôme Mainard. Nous avons été repris au pied de l'ultime bosse, à cinq kilomètres de l'arrivée. A trois devant, je savais que c'était voué à l’échec mais j’espérais avoir un peu d'avance avant la dernière bosse. Ça n'a pas été le cas. J'ai basculé dans le deuxième groupe. Je commençais à avoir un peu mal aux jambes quand même (Il termine 14e, NDLR). Nous avons fait du bon boulot, du vélo à l'aixoise comme ils appellent ça !
Regrettes-tu de ne pas avoir attendu le final ?
J'aime bien aller de l'avant. Ça fait progresser physiquement même si c'est, du coup, plus dur en fin de course. Je ne sais pas ce qui est le mieux : ne rien faire de la journée et attendre la toute fin, ou alors aller de l'avant et progresser physiquement. Mais c'est sûr qu’à la fin, les résultats ne sont pas les mêmes.
« ANNEMASSE ? TOUJOURS BIEN DANS UN PALMARÈS »
Comment juges-tu ton début de saison ?
Pour l'instant, ce n'est pas trop mal. J'ai fait des places d'honneur et j'ai une victoire, au Grand Prix d'Ouverture REVA à Carlus. C'est en toutes catégories mais il n'y a pas de petite course. Les jambes sont là actuellement. Chacun fait sa part de boulot au sein de l’équipe. Tout se passe bien.
A 26 ans, avec l'AVC Aix-en-Provence, tu découvres des courses...
Oui, je n'avais par exemple jamais fait ce Grand Prix de Saint-Etienne Loire. Nous ne venions pas là avec l'Occitane CF et le Blagnac VS 31, mes anciens clubs. J'avais bien étudié le parcours, j'avais tout « tracé ». Annemase-Bellegarde, ce dimanche, sera une autre découverte. J'ai également « tracé » le circuit. Mes coéquipiers connaissent bien cette épreuve. Ils vont m'en parler. Je sais que c'est une belle course, avec un niveau relevé. C'est toujours bien dans un palmarès !