CR4C Roanne : « Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Le CR4C Roanne ne connaît pas la même réussite qu'en 2018. Après trois manches, la formation ligérienne occupe la 18e place de la Coupe de France DN1 dont elle est la tenante du titre. Avant le Grand Prix de Luneray, la quatrième manche disputée ce lundi, le directeur sportif Vincent Garin fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Après une saison exceptionnelle, la mise en route est plus difficile sur la Coupe de France 2019...
Vincent Garin : Beaucoup de personnes comparent cette saison à celle de l'an passé. Les années se suivent, mais ne ressemblent pas forcément sur la Coupe de France. Quand on regarde la saison globale, le bilan reste pourtant plutôt correct : on a quelques victoires et plusieurs belles places. Notre classement actuel n'est pas forcément révélateur de notre début de saison en général. On a manqué de réussite sur la première manche. On est passé au travers sur la deuxième. Je pense que l'on a mal couru. Sur la troisième manche, comme c'est le cas pour beaucoup d'équipes, on a fait la course, mais on n'a pas été récompensé. Il n'y a pas d'excuses à trouver. On n'est pas forcément très performant sur cette Coupe de France.

Est-ce frustrant ?
C'est un peu pénible parce que les gens nous ramènent tout le temps à 2018. Forcément, on avait un coureur (Geoffrey Bouchard) qui était au-dessus du lot. On avait également trouvé une spirale positive qui était plus difficile à mettre en place cette année. Le début de saison reste bon et plusieurs coureurs nous apportent de belles satisfactions. On savait que le plus dur était de confirmer et de réaliser une belle saison. On espérait un meilleur départ, mais ce n'est pas fini. On a quand même une équipe assez forte pour espérer remonter au classement.

« ON ESPÈRE REMONTER »

Que manque-t-il à l'équipe ?
Cette année, on n'a pas de coureur qui sort du lot. Ce qui est frustrant, c'est que l'on a un groupe plus homogène que l'an passé en terme d'effectif global. Mais sur les quinze élements que l'on a, il n'y a pas le coureur qui ressort et qui permet dans les moments de doute de redonner la confiance à tout le monde. C'est quelque chose qu'il faut gérer.

La future réforme vous enlève-t-elle de la pression ?
Je veux bien admettre que ça met un peu moins de pression, mais ça reste une Coupe de France. On était très heureux de la gagner l'an passé, donc cette année, on ne va pas la négliger. On espère remonter au classement. On va adapter les objectifs manche par manche. Je pense que l'on a les moyens de faire mieux. Maintenant, on va courir sans pression. On l'a vu sur la dernière manche à Montbéliard, il peut se produire d'importants bouleversements. Le VC Villefranche est passé des dernières places aux premières. Contrairement à d'autres années, la hiérarchie n'est pas encore établie. Il y a des choses qui peuvent changer assez vite.

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