Mauri Vansevenant : « Une course imprévisible »
La journée a été bonne pour Mauri Vansevenant. "Je suis très satisfait", assurait ce mercredi le Belge, entouré de ses proches dont son père, l'ancien pro, Wim, à l'issue de la première étape du Tour du Val d'Aoste (2.2U). Le grimpeur d'EFC-L&R-Vulsteke a réussi la bonne opération du jour en arrivant pour la victoire, en compagnie d'Ide Schelling et Maxime Chevalier, et surtout en précédant le peloton de plus de 16' (voir classements). Même s'il a manqué la victoire d'étape, il n'avait donc aucun regret l'arrivée à Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie). "J'ai fait la meilleure place possible car je ne suis pas un coureur explosif au sprint, reconnaît-il auprès de DirectVelo. J'ai essayé de sortir dans le dernier kilomètre mais ça n'a pas marché".
Le coureur de 20 ans s'est montré offensif dès la première étape de ce Tour du Val d'Aoste. Ce scénario ne surprend pas son directeur sportif Wim Feys. "Mauri a attaqué au début du Cormet de Roselend, derrière les échappés. Il est en forme. Il y avait des longues montées et peu de vallées. Dans ces cas-là, ça ne fatigue pas plus d'être dans une échappée". Un sentiment partagé par son coureur. "Je n'avais pas forcément prévu de sortir mais je savais que l'échappée avait des bonnes chances d'aller au bout. Dans une étape comme celle-là, avec plusieurs cols, c'est mieux d'être échappé car le rythme est plus régulier dans les montées", note l'Espoir 2e année, classé cette saison en Coupe des Nations 4e de l'Orlen Nations GP et 5e de la Course de la Paix Espoirs.
« ENCORE QUATRE JOURS DIFFICILES »
Avant de regagner l'Italie où se disputera ce jeudi la deuxième étape, le clan EFC affichait de larges sourires, conscient d'avoir la possibilité de jouer la victoire finale sur l'une des épreuves-phares du calendrier Espoirs. "Mauri est en forme comme il l'a montré il y a dix jours en remportant le Tour du Piémont Pyrénéen, rappelle Wim Feys. Le niveau est plus élevé ici mais c'est un bon grimpeur. C'était notre leader pour ce Tour du Val d'Aoste".
Mauri Vansevenant sait qu’il a réussi un joli coup mais il se veut prudent. "Il reste encore quatre jours difficiles de course. Le Val d'Aoste est un objectif. C'est une belle course, avec des beaux paysages. Mais tout peut changer tous les jours. C'est une course imprévisible". Le scénario de la première étape ne peut que lui donner raison.