Eugénie Duval continue sa progression. Cette année, l’athlète de 26 ans a enchaîné les places d’honneur tout au long de la saison. “C’était une année correcte pour moi, surtout en fin de saison. Le dernier bloc de courses m’a fait du bien, avec un calendrier qui me convenait peut-être plus, également. J’aurais aimé gagner une fois, c’est ce qu’il manque à mon bilan 2019. Mais dans l’ensemble, ça reste bien”. La sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope a désormais beaucoup d’expérience dans l’équipe de Stephen Delcourt. Pour preuve, elle sera d’ailleurs l’an prochain la seule fille de l’équipe présente depuis au moins cinq ans dans le collectif poitevin devant Victorie Guilman, qui avait pour sa part rejoint l’équipe en août 2015 en qualité de stagiaire. “J’ai beaucoup progressé. Je le vois bien avec mon nombre de Top 10 en WorldTour. Les années précédentes, je n’étais pas aussi régulière à ce niveau. Il ne faut pas s’arrêter-là pour autant. L’année prochaine, je veux viser encore mieux”.

5e et 8e d’étapes sur le Boels Ladies Tour, 10e à Madrid puis encore 6e sur le Grand Prix d’Isbergues, Eugénie Duval a réalisé une fin de saison solide. De quoi emmagasiner de la confiance pour l’an prochain. “Je me suis découvert de nouvelles possibilités, notamment au sprint, explique auprès de DirectVelo celle qui s’est donc trouvé de nouvelles aptitudes et d’autres terrains d’expression. Jusqu’en 2018, on avait toujours une sprinteuse dans l’équipe. Ce n’était plus le cas cette année et du coup, je me suis essayée à l’exercice. Je n’ai pas une grosse pointe de vitesse mais le placement, je sais faire. C’est utile pour aller gratter des places, que ce soit dans des sprints en petit ou en gros comité”.

Avant de se fixer des objectifs précis pour 2020, la 6e du dernier Championnat de France attend de connaître le sort de sa formation quant à sa potentielle accession au niveau WorldTour. “On reste dans le flou en terme de calendrier. On doit encore attendre l’officialisation et si ça se fait, nous ne pourrons plus participer aux épreuves de Classe 2, et nous aurons un nombre de Classe 1 limité. Suivant ce qu’il en est, je reprendrai ma saison à Valence (comme en 2019, NDLR). Mais rien n’est fait et décidé. La seule certitude, c’est que je ne débuterai pas en Australie”.