Champagne pour le Paris Cycliste Olympique

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

Il aura fallu deux tentatives pour le Paris Cycliste Olympique. Un an après sa 8e place pour sa première année à ce niveau-là, le club francilien a remporté ce dimanche la Coupe de France N2 (voir classement). "Évidemment, nous sommes très contents, savoure Teodoro Bartuccio auprès de DirectVelo. Le bilan est très positif avec cette victoire. Nous avons été réguliers sur toutes les manches. En début de saison, j’aurais eu du mal à croire qu’on allait gagner la Coupe. Je pensais à un podium...”.

EN TÊTE DEPUIS LA PREMIÈRE MANCHE

Le PCO a pris la tête dès la première des quatre manches. Au sortir des Boucles Nationales du Printemps, les Franciliens comptent un point d’avance sur leur dauphin de l’époque, les Bourguignons du Team Elite Restauration-Louault 89. Puis ils prennent le large en finissant 2e du Grand Prix Christian Fenioux - à un point du Team Sprinter Nice Métropole - puis en dominant la troisième manche, le Chrono 47. Cet enchaînement a permis d’aborder sereinement la dernière manche, avec 67 points d’avance sur le 2e, le CR4C Roanne, alors que le vainqueur du Tour du Périgord ne pouvait en récolter que 30.

La dernière manche n’a pas été de tout repos. “On ne s’attendait pas à ce que le parcours soit aussi dur, reconnaît le directeur sportif. C’était très usant. Des équipes ont su prendre la course en main”. Si Jérémy Roma était présent dans l’échappée, il n’a pas tenu le rythme avant même que le trio Goubert-Margueritat-Wild ressorte à plus de 70 kilomètres de l’arrivée. “Nous avons été pénalisés car notre leader, Maxime Gressier, a fait une crise d’asthme. On aurait bien voulu avoir un podium voire gagner la manche. Mais je suis très content pour Nice, le directeur sportif est un ami. Ils finissent 2e et nous on gagne la Coupe de France, c’est une très bonne chose. Il n’y a pas de regrets”.

OBJECTIF N1

Si le Paris CO n’avait aucun coureur dans le trio de tête, le club francilien a tout de même placé deux garçons dans le Top 10 et se classe 3e club de la manche, derrière le Team Sprinter Nice Métropole et le VC Pomme Marseille. “On a bien su gérer avec Mathéo Le Fur (5e), Rémi Marcoux (9e) et le petit Lucas Perigois (23e) qui sort des Juniors, indique Teodoro Bartuccio. Félicitations aussi à Jérémy Roma, à Lilian Nomine et à tout le monde”.

Selon le coach, la cohésion et l’ambiance ont fait la différence cette saison. “Le fait d’avoir les coureurs à proximité aide énormément. Je les ai toutes les semaines. Il y a des entraînements spécifiques, du derrière-scooter, des massages… Ils sont très professionnels et en même temps, c’est une bande de copains”. Le Paris CO voit désormais plus haut. “On a montré à tout le monde qu’on avait les capacités physiques d’être en N1. Je pense que nous serions légitimes en N1. C’est l’objectif”.

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