Alexis Carlier sort la tête de l'eau

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Alexis Carlier peut pousser un grand ouf de soulagement. Avant de s'imposer ce lundi après-midi au Circuit Boussaquin (Elite Nationale), le garçon était dans le doute. Le coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux avait "bien préparé" la saison mais les résultats n'arrivaient pas. "Ma meilleure performance était une 9e place sur l'étape du samedi du Tour de Saône-et-Loire. Et le lendemain j'ai été lâché d'entrée. Le départ était en côte et je ne m'étais pas bien échauffé". Il a enchaîné ce week-end avec le Tour du Jura (2.2) où il a abandonné dès la première des deux étapes. "Les conditions étaient dantesques, rapporte-t-il à DirectVelo. J'ai été lâché dans une descente et ça s'est terminé ainsi. La période n'était donc pas terrible alors cette victoire fait du bien au moral !".

Le coureur de 25 ans a construit son succès à Boussac (Creuse) dès le début de course. Il s'est retrouvé dans l'échappée partie dès la première montée du col de Toulx-Sainte-Croix (km 10). "Il fallait partir d’entrée car nous n'étions pas beaucoup au départ, une quarantaine de coureurs. Je me suis retrouvé dans le bon coup", apprécie le coureur échappé en compagnie de ses coéquipiers Pierre Bonnet et Maxime Urruty, ainsi qu'Alexandre Delétang (Creuse Oxygène Guéret), Louis Richard (EC Saint-Etienne Loire), Florian Dufour (CR4C Roanne) et Mickaël Larpe (C'Chartres Cyclisme).

UN BLOCAGE SOUS LA PLUIE

Si des coureurs sont rentrés pour porter le groupe de tête à quinze unités, Alexis Carlier est ressorti avec Maxime Urruty,  Louis Richard,  Mickaël Larpe, Ronan Racault et Enzo Anti. Ces deux derniers n'ont pas tenu les roues et les quatre autres se sont joué la victoire. Après avoir parfaitement manœuvré dans le final, l'Azuréen a donc remporté sa première course de la saison (voir le classement). "C'est une bonne victoire", apprécie-t-il.

Et maintenant ? Alexis Carlier a la tête déjà tournée vers le mois de juin. Il a coché la Durtorccha, le Tour du Beaujolais, le Tour de Savoie Mont-Blanc ou encore le Tour du Pays Roannais. Il misera une grande partie de sa saison sur cette période de l'année. "J'espère qu'il fera beau, souffle-t-il. J'ai un problème psychologique quand il pleut dans les descentes. Je suis tétanisé. Je fais un blocage. J'ai essayé l’hypnose et d'autres choses. Ça remet pas mal de choses en questions. J'espère passer professionnel mais parfois je me dis pourquoi faire si je n'arrive pas à finir une course sous la pluie ?".

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