Laurence Pithie : « Je n’attendais pas ça de ce week-end »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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C’est le week-end rêvé pour Laurence Pithie. 2e samedi sur la Classic Loire-Atlantique, le Néo-Zélandais était passé proche de décrocher son premier succès professionnel dès ses premiers mois avec la WorldTeam de la Groupama-FDJ, lui qui évoluait auparavant dans la réserve. Quoi de mieux que de prendre sa revanche dès le lendemain, sur Cholet-Pays de la Loire, en anticipant le sprint et en résistant au retour de ses adversaires (voir classement) ? "Je suis super heureux. C'était une course très difficile. Le circuit était technique et difficile. On avait prévu d'être offensif dans le dernier tour. Avec Lewis (Askey) on s'est débrouillé pour être à l'avant du groupe dans les derniers tours. Il a effectué un travail fantastique pour m'aider et me lancer dans cette montée. Ensuite, c'était à moi de finir le travail et je suis très heureux d'avoir été capable de le faire".

Ce dimanche, il n’était pas question d’être battu. "Après la 2ème place d'hier, on est venu ici pour gagner". Si Paul Penhoët avait le leadership en cas d’arrivée massive, le néo-professionnel n’a pas hésité à anticiper. "Paul est notre sprinteur, on savait que si la course arrivait au sprint massif, on travaillerait pour lui. Mais on savait aussi que ce serait dur alors avec Lewis, on devait suivre les coups et si ça revenait, Paul aurait eu une bonne carte à jouer". Mais le scénario n’a donc pas été celui habituel à Cholet, peut-être aussi encouragé par des changements dans le circuit. Alors Laurence Pithie a profité des derniers hectomètres pour piéger tout le monde. "J'étais très heureux en franchissant la ligne. C'est très difficile de décrocher une victoire chez les pros alors il faut profiter de toutes celles qu'on peut gagner".

Ces deux jours de compétitions avaient des allures de course à étapes pour Laurence Pithie. "J'étais fatigué après la course d'hier. Au départ ce midi, j'ai mis un peu de temps à me mettre dedans, mais on s'entraîne pour ça. Ça ressemble un peu à un Tour, où on court plusieurs jours d'affilée". Après son Top 10 à la Nokere Koerse cette semaine, les sensations étaient idéales. "Je savais que j'avais une bonne forme. Je me sentais vraiment bien, hier aussi. Mais je n'attendais pas forcément ça de ce week-end, alors c'est vraiment super !". Ce succès vient une fois encore confirmer que la Groupama-FDJ peut compter sur une génération dorée de gamins qui sortent de sa réserve. D'ailleurs, à Cholet, cinq des six coureurs de l'équipe avaient 21 ans ou moins. "Et notre coureur le plus âgé, Bram (Welten), n'a que 25 ans", souligne le vainqueur. De quoi espérer un avenir toujours plus radieux. 

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