Finn Gullickson : « C’est unique ! »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Avec la sélection américaine, Finn Gullickson a participé le week-end aux trois épreuves pros du triptyque franc-comtois, la Classic Grand Besançon Doubs, le Tour du Jura et le Tour du Doubs (1.1). “Chaque jour a été difficile. J’espérais de meilleurs résultats, mais je peux être heureux de finir en milieu de classement vendredi et dimanche (52e et 55e, NDLR). Vendredi, je n’ai été pas loin d’accompagner le peloton après la montée de Malate à 40 kilomètres de l’arrivée. Ce n’était pas simple de se positionner comme nous étions probablement l’équipe la plus basse dans la hiérarchie. À chaque fois, j’ai tenté d’aller dans une échappée, mais je n’ai malheureusement pas su prendre le bon coup“, détaille à DirectVelo le néo-sociétaire de Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme.

La Coloradien de 23 ans, qui avait disputé le Tour d’Utah en 2019 (2.HC), retient le positif de cette expérience. “Je suis chanceux d’avoir pu être au départ de ces courses. Ça me rendra plus fort pour les prochaines échéances. Par ailleurs, j’ai aimé courir avec des Américains et avec mon frère. C’est unique !“. Son frangin Leo, de trois ans son cadet, évolue chez Aevolo et s’est rendu en début de saison sur des Classe 2 en Grèce ainsi qu’à Gand-Wevelgem Espoirs où il a terminé 24e. “Il a bien couru jusqu’à maintenant. Aevolo est une bonne équipe, ils sont souvent en Europe“.

« JE VEUX VRAIMENT CE PODIUM »

De son côté, Finn est pour la troisième année de suite en France. Après une saison à Sojasun-espoir ACNC et une autre au CR4C Roanne (lire ici), il a rejoint une nouvelle formation cet hiver, Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme. “Je voulais courir pour une N1 qui fait quelques courses UCI. J’avais quelques contacts avec eux et ça s’est réalisé“. Au sein de l’effectif isérois, il doit composer avec des individualités de qualité dont l’ancien professionnel, Clément Carisey. “Nous avons une équipe forte. C’est une bonne année pour le moment pour le groupe. Je dois aussi aider les gars. J’espère avoir bientôt ma carte. Je voudrais obtenir plus de résultats“, glisse le 6e au Grand Prix de Saint-Étienne Loire et 10e au Poinçonnet-Panazol-Limoges qui n’est pas encore monté sur le podium depuis qu’il est dans l’Hexagone. Ses meilleures performances étant des 4e places à la Maggioni Classique Châtillon-Dijon et au Grand Prix du Cru Fleurie la saison dernière. “Je veux vraiment ce podium“, glisse-t-il.

L’an passé, pour sa dernière dans les rangs Espoirs, Finn Gullickson n’a pas eu de chance lors de la quatrième étape du Tour de l’Avenir en se cassant la clavicule. “J’avais obtenu un bon résultat au Championnat national (6e chez les U23, NDLR). J’ai fait un gros bloc d’entraînement avant le Tour de l’Avenir. Puis, il y a eu cette chute et je n’ai pas beaucoup couru lors de la deuxième moitié de 2022“. Désormais chez les Élites, il lorgne encore sur le Championnat américain qui aura lieu à Knoxville dans le Tennessee. “Ce sera très sélectif avec une bosse très dure de deux minutes sur le circuit“. En France, il pointe l’Alpes Isère Tour (2.2) en mai. “C’est un gros objectif. Je dois bosser dans les montées pour me montrer à mon avantage“. Une grosse performance sur cette épreuve lui permettrait de se signaler auprès d’une structure professionnelle. “Mon but est d’en trouver une pour l’an prochain“.


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