Tim Marsman de bout en bout
Tim Marsman a tenu bon jusqu’au bout. Lauréat de la première étape du Tour du Loir-et-Cher après une longue échappée à trois, le Néerlandais avait pris une belle option sur le classement général, d’emblée. Et comme imaginé par certains après cette journée inaugurale, l’athlète de 22 ans n’a jamais cédé son maillot jaune jusqu’au terme de l’épreuve, quatre jours plus tard. “C’est ma première victoire sur un classement général avec l’équipe Metec-Solarwatt, j’en suis très heureux. C’était une semaine très difficile car il a fallu tenir tout au long de la course. Mais je me sentais fort. L’équipe a fait un super boulot sur chacune des étapes pour protéger cette première place”, synthétisait-il pour DirectVelo dans les rues de Blois, dimanche.
Lors d’une dernière étape courue sous forme de critérium, où beaucoup voyaient une arrivée au sprint, son idée principale était simplement “de ne pas perdre de temps” sur ses adversaires les plus menaçants. “Je n’ai pas parfaitement réussi la mission car j’ai perdu quelques secondes, mais heureusement, c’était quand même suffisant pour sauver le maillot”.
EXTRÊMEMENT RÉGULIER EN 2022
Coureur qui se décrit comme régulier et donc capable de performer sur les courses par étapes, Tim Marsman est à l’aise sur les Classiques et en chrono. “L’an dernier, j’étais pratiquement à chaque fois dans le Top 10 sur les courses par étapes que j’ai disputées”, rappelle celui qui avait en effet brillé en France et en Belgique en terminant notamment 2e du Flanders Tomorrow Tour, 4e du Tour de Normandie, 6e du Triptyque des Monts-et-Châteaux ou encore 9e du Kreiz Breizh Elites.
Après ce succès en Classe 2, il compte bien confirmer son potentiel dans les semaines à venir, “mais je vais d’abord marquer une petite coupure car j’en ai besoin. Cette course était mon premier gros objectif de la saison”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas passé à côté.