Paris-Chalette-Vierzon : Les réactions
Lewis Bower (Groupama-FDJ Continental) a remporté au sprint, ce samedi, la 64e édition de la classique Paris-Chalette-Vierzon (Élite Nationale), disputée sur 184,6 kilomètres entre Chalette-sur-Loing (Loiret) et Vierzon (Cher). Il a devancé Justin Ducret (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com) et Jon Rye-Johnsen (CC Étupes - voir classement). Aller à la réaction de : « On avait Axel (Rambault) dans l’échappée du coup on n’a pas eu à rouler. Il y avait que des grands noms à l’avant. On s’est dit que c’était fini quand ils ont eu jusqu’à deux minutes d’avance. On ne pensait pas rentrer. Ils se sont désorganisés comme le mec de la Groupama-FDJ (Joshua Golliker) a attaqué. C’était notre chance… J’ai tenté deux fois dans le final, avec notamment Thomas Morichon (AC Bisontine), mais il y avait toujours une équipe pour ramener. Kévin Avoine a fait le kilomètre mais il se fait reprendre dans le dernier virage. « Au briefing, il était convenu que je devais rester dans les roues. Les gars ont raté la bonne échappée et ils ont dû rouler. Quelques coéquipiers sont passés par la fenêtre comme ils ont dû se sacrifier. Erwan Fillion en a mis partout dans les dernières bosses, ça a permis de revenir plus rapidement sur l’échappée. « On était un bon groupe à l’avant. Il y avait la majorité des grosses équipes mis à part Rouen. J’y croyais quand même. Après la neutralisation (à la suite d'une chute collective à environ 100 km de l’arrivée, NDLR), on a voulu tout de suite repartir à bloc pour ne pas être en point de mire. On a réussi à creuser. Quand on est arrivé à deux minutes d'avance, je me suis dit que ça pouvait le faire. On perdait du temps dans les bosses, on arrivait à en remettre en haut mais il restait beaucoup d'équipes non représentées devant. Lorsque Joshua Golliker est parti, ça a désorganisé le groupe. Dans chaque bosse, on perdait des gars et je sentais que ça tirait la langue dans notre groupe. Je me suis dit qu’on pouvait jouer la 2e place quand on avait 50 secondes sur le peloton, mais finalement c’est rentré. Quand je vois que le peloton est entier derrière, je me dis que ça ne devait pas être très difficile dans les roues.
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Je suis frustré. Je n’étais vraiment pas bien dans le final, j’avais des crampes… Je voulais aider au sprint Marius Macé qui était vraiment en forme aujourd’hui. On ne s’est pas trouvé, il était un peu trop loin dans le final. J’ai quand même fait le sprint à la fin même si j’avais fait des efforts, en me disant que sur un malentendu… La Groupama-FDJ a fait un train à la fin mais pas très rapide, j’ai donc eu peur qu’on se fasse remonter. J’ai donc lancé à 300 mètres mais avec le vent de face, c’était vraiment dur… J’ai fait le trou mais à 50 mètres de la ligne, j'étais plein de lactique et le mec de la Groupama (Lewis Bower) est arrivé. On est resté côte à côte pendant deux-trois secondes mais je n’en pouvais plus et je me suis rassis.
J’avais déjà fait cette course mais je n’avais pas la même caisse que maintenant… Je préfère les arrivées comme ça, en bosse que toute plate. Je suis un peu surpris de faire une belle place car je n’étais vraiment pas bien. La pause après la chute ne m’a pas fait du bien. J’avais vraiment les grosses jambes. J’ai réussi à faire une place à l’expérience. On a fait une très belle course d’équipe, on fait 2 et 4 mais la gagne n’est pas loin, c’est dommage… ».
Dans le final, avec les gars, on ne s’est pas trouvé. Au dernier virage, j’étais vers la 30e position. J’ai été gêné car j’étais tout seul. J’ai fait un sprint de remontée. Je suis vraiment dégoûté car la victoire était possible. J’avais de la force, je pouvais aller la chercher. J’ai toujours eu une bonne pointe de vitesse. À Jard-Les Herbiers, j’ai réussi à bien m’en sortir (lire ici). J’ai souvent eu un peu de mal à me placer mais j’ai plus de confiance avec mes derniers résultats. Je serai sur Paris-Connerré, puis je terminerai peut-être ma saison sur une Toutes Catégories en Bretagne comme on ne va pas à Paris-Tours avec l’équipe ».
J’aime cette épreuve. Le scénario est toujours imprévisible. Il y a des années où c’est un massif comme aujourd’hui (samedi), d’autres fois où ça arrive en petit comité. J’ai tenté ma chance en échappée vu que ça fonctionnait ces dernières années. Je finirai ma saison à Paris-Connerré ».
Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo