Après une bonne première saison pro sous les couleurs de St-Michel-Mavic-Auber 93, Thomas Gachignard se retrouve désormais au niveau au-dessus, chez TotalEnergies. “C’est beaucoup de sacrifices et de travail personnel, c'est une satisfaction d'être ici. Ça va être ma cinquième année sur route, ça a été très rapide. L'an dernier, j'ai appris super vite dans le monde professionnel. Je me suis moi-même étonné”, reconnaît l’ancien vététiste au micro de DirectVelo.

Grâce à ses bons résultats (voir sa fiche DirectVelo), l’équipe TotalEnergies s’est tournée vers lui en août dernier, pendant le Tour du Limousin. “Je n'avais pas spécialement d'autres touches. J'avais la possibilité de pouvoir rester à St-Michel-Mavic-Auber 93. Mais Stéphane Javalet ne me retenait pas si j'avais une proposition d’une autre équipe. Une fois qu’on est entré en contact avec TotalEnergies, ça a été assez rapide, tant mieux car ce sont des choses assez compliquées à gérer, ça trotte beaucoup dans la tête des coureurs”.

« JE NE SAIS PAS TROP OÙ JE PEUX ME DÉFINIR »

Tout au long de la saison, il devrait en apprendre encore un peu plus sur son profil. Le coureur de 23 ans est plutôt passe-partout. “Mon profil est un peu compliqué… Vu que je ne me connais pas encore assez, je ne sais pas trop où je peux me situer. Je grimpe bien mais pas de là à être un grimpeur…. Je passe bien les bosses, j'ai une petite pointe de vitesse en petit comité, ça aide parfois. Je vais essayer de me focaliser sur quelque chose de précis. Après, ça se fera naturellement”. Électron-libre au sein de la Conti de St-Michel-Mavic-Auber 93, il débarque dans une équipe où les rôles seront un peu plus définis. “L'année dernière, j'avais pas mal de fois ma chance, ça aidait aussi à faire des places. Là, je vais être axé par l'équipe pour aller chercher le plus de victoires possibles. Plus collectivement que personnellement”.

Thomas Gachignard découvrira cette année des courses du calendrier WorldTour. “J'ai hâte”. Mais il ne cache pas ressentir une certaine pression avant de se jeter dans le grand bain. “C'est un milieu que je ne connais pas. Entre le fait de regarder à la télévision et être sur le vélo, c'est totalement différent”. Alors pour être acteur dans le petit écran, il accumule les heures de selle, comme cette semaine du côté de Calpe (Province d’Alicante). “Le volume horaire et kilomètrique est un peu plus important cet hiver. Il y a un peu d'évolution tout en restant sur la même base. L'intersaison se passe plutôt bien. J'ai été un peu malade pendant les fêtes mais tout est redevenu normal… J’ai fait une bonne prépa, deux bons stages avec l’équipe”. Le voilà prêt à débuter sa saison ce week-end à Valence et à Castellón, avant de se tourner vers l’Étoile de Bessèges.