Jean-Loup Fayolle continue de prendre ses marques. Le week-end dernier, le néo-pro de 18 ans a participé au Circuit des Ardennes (2.2), où il a continué son apprentissage. “Je découvre énormément de choses depuis le début de saison. Ce qui m’a le plus marqué par rapport aux Juniors jusqu’à présent, c’est l’homogénéité du peloton. Pratiquement tout le monde est au même niveau physique alors ça se joue sur de petits détails techniques et tactiques”, analysait-il en marge de l’épreuve ardennaise, auprès de DirectVelo. Le sociétaire de la réserve d’Arkéa-B&B Hôtels a ainsi senti “l’importance de chaque petit détail et de plein d’aspects différents. J’ai quand même réussi à jouer devant sur l’étape-reine et je sens que je monte en pression au fil des jours. Il est normal de ne pas encore jouer la gagne, c’est vraiment un autre niveau”.

De retour d’un sévère accident de la route (lire ici), l’ancien sociétaire de la formation de Charvieu-Chavagneux IC a vite repris ses marques malgré de longs mois sans disputer la moindre épreuve. “Honnêtement, je n’ai pas eu de soucis ou d’appréhension en particulier. Mon accident, c’était avec une voiture, pas une chute en peloton. Je n’avais donc pas le flash que peuvent avoir certains en retrouvant les pelotons. C’était plus dur sur les premières sorties à l’entraînement, même si c'était d’abord un bonheur de remonter sur le vélo. Mais maintenant, c’est du passé, c’est revenu comme avant”.

L’ALPES ISÈRE TOUR ET LE VAL D’AOSTE DANS LE VISEUR

Alors qu’il a un temps été envisagé qu’il participe au Tour du Jura, Jean-Loup Fayolle ne reprendra finalement la compétition qu’à Francfort, puis au Championnat de France Espoirs - CLM et route -, en Alsace. “J’ai une période sans course en avril et je n’ai pas énormément de jours de course au compteur depuis le début de saison mais j’ai quand même beaucoup appris”, appuie celui qui a ciblé l’Alpes Isère Tour - “tout près de la maison” - et le Tour du Val d’Aoste dans les mois à venir.

Depuis le début de saison, il n’est qu’à sept jours de compétition mais préfère se féliciter d’un programme varié, du Grand Prix de Lillers au Grand Prix Miguel Indurain, avec la WorldTeam, en passant par le Youngster Coast Challenge, en Belgique. “Je n’ai pas forcément besoin de 80 jours de course dans la saison. Globalement, on entre dans une époque où les coureurs ciblent de plus en plus leurs courses. Ce n’est pas choquant et ça me laisse du temps pour me préparer”, conclut celui qui aurait tout de même aimé que sa formation obtienne une invitation pour Liège-Bastogne-Liège Espoirs, sans succès.