Demi Vollering : « Je ne panique pas »

Crédit photo Getty Images

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Demi Vollering n'a pas encore levé les bras en 2024. Alors que la période des classiques ardennaises arrive, la Néerlandaise n'est pas inquiète. "Je ne panique pas. C'est juste une question de temps", déclare-t-elle à DirectVelo lors de la conférence de presse, ce vendredi, à l'hôtel à Maastricht. "L'an dernier, j'avais déjà plusieurs victoires à pareille époque. J'étais déjà bien aux Strade Bianche. Je me sens de mieux en mieux sur le vélo." Donc pas question de relier cette absence de succès à son départ la saison prochaine. "Ça ne change rien. Je me concentre sur ce qui se passe pour le moment. J'ai beaucoup d'objectifs à venir : le Tour, les Jeux Olympiques et le Championnat du Monde."

Les Ardennaises sont la période de cœur de la Championne des Pays-Bas. "Ce sont aussi des épreuves où tout le monde est à 100%, ce qui les rend difficiles et spéciales. L'Omloop Het Nieuwsblad et le Tour des Flandres sont de belles courses mais les montées sont plus courtes. Sur les Ardennaises, elles sont plus longues. Liège-Bastogne-Liège est vraiment celle que j'affectionne le plus. L'Amstel Gold Race est aussi particulière en tant que coureuse néerlandaise." Même si la gagner l'an dernier ne l'a pas rendue plus célèbre. "Quand tu gagnes une grande course en Belgique, ça change ta vie. Mais pas ici. Les Néerlandais ne sont pas pareil. On en parle le jour-J et le lendemain et puis c'est fini, rendez-vous l'an prochain."

Pour ces trois classiques ardennaises, elle ne pourra pas compter sur Marlen Reusser, victime d'une lourde chute au Tour des Flandres. "C'est une grosse perte. J'espère qu'elle reviendra vite. Pour le moment, ce n'est pas simple pour elle car elle a toujours du mal à boire et à manger. Mischa Bredewold a aussi un gros moteur, capable d'assumer sa charge de travail." Ce sera nécessaire car avec Elisa Longo Borghini, qui l'a battue à la Flèche Brabançonne mercredi dernier, elle aura une rivale de choix. "Elle était plus forte que moi. Je n'étais pas surprise de son attaque. Je savais qu'elle arriverait, mais je n'ai pas pu suivre. Je voulais tellement offrir de la confiance à mon équipe que je me suis lancée trop tôt à l'offensive." De quoi laisser présager une course tactique dimanche à l'Amstel Gold Race.

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