Paul Seixas : « C’est énorme ! »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Paul Seixas et les Bleus ont assuré l’essentiel. Après la démonstration du grimpeur dans les pentes de Villars-sur-Ollon, samedi, il restait à défendre le maillot jaune lors de la quatrième et dernière étape du Tour du Pays de Vaud. Chose faite sans coup férir. “Aujourd’hui (dimanche), le but était vraiment de ne pas tomber, de ne pas se mettre en danger et de sauver le maillot. L’équipe a magnifiquement contrôlé l’étape. Ils ont été incroyables et exceptionnels de A à Z. Ils ont tout donné pour moi et je les remercie du fond du cœur, tenait à souligner le lauréat auprès de DirectVelo à sa descente de vélo, sous un ciel couvert et menaçant dans les rues de Pomy. “Cette victoire, ce n’est pas seulement la mienne mais celle de tout le monde”, précise celui qui tenait à disputer cette manche de Coupe des Nations avec les Bleus plutôt qu'au sein de l'équipe Decathlon AG2R La Mondiale. 

4e de l’étape remportée par Aubin Sparfel (voir classement), espérait-il aussi lever les bras en jaune ? “Non, ce n’était pas l’objectif. Au sprint, j’ai fait exprès de lancer de loin pour me placer sur la gauche de la route et ainsi éviter d’éventuelles chutes. Je me suis fait déborder mais c’est normal, je n’ai pas sprinté pour gagner”, promet-il. Quelques minutes plus tard, il a ainsi pu monter sur la plus haute marche du podium protocolaire et accrocher à son palmarès une manche de la Coupe des Nations U19. “C’est énorme ! Je travaillais depuis longtemps dans l’espoir d’atteindre un jour cet objectif. J’étais très marqué sur les courses, je n’arrivais pas à gagner… Maintenant, c’est fait et ça représente beaucoup pour moi”.

« CE NE SONT QUE DES COURSES JUNIORS »

Et comme l’appétit vient en mangeant, il se pourrait que le lauréat de Liège-Bastogne-Liège et du Championnat de France chrono remette ça dans une semaine, lors de la Classique des Alpes. “Je serai là pour gagner, pas pour faire 2e comme l’année dernière. J’en ai les capacités mais on verra comment ça se passe. Je vais me reposer un peu et entretenir la forme en début de semaine, avec peut-être un petit tour chez le kiné”.

S’il se sent favori ?
“Peut-être”. Mais pas question de se mettre la pression. Pas plus pour la Classique des Alpes que pour le Pays de Vaud, ou pour les grosses échéances à venir dont la principale, le Mondial de… Zurich, en Suisse, là encore. Un signe ? “J’ai conscience d’avoir du monde derrière moi pour m’épauler, ça fait plaisir. Mais ce ne sont que des courses Juniors, je ne me mets pas de pression, même pour un Mondial. Il y a parfois quelques déceptions sur des courses mais quand je peux gagner, je fais tout pour y arriver. Je profite, je me fais plaisir. Sur le Mondial, si je suis là pour la gagne, tant mieux mais même là, je ne me mettrai pas trop de pression. Il faut courir pour le plaisir, c’est toujours comme ça que je performe”.

  

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