Lukas Nerurkar est déjà dans le coup

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Voilà encore un jeune coureur qui semble s’être très vite fait à son accession au niveau WorldTour. Vainqueur d’étape au Baby Giro et à l’Orlen Nations GP l’an passé, 3e d’étape au Tour de l’Avenir à Evaux-les-Bains, Lukas Nerurkar a convaincu les dirigeants d’EF Education-Easy Post de l’engager. Et depuis le début de saison, l’ancien coureur de la Trinity Racing enchaîne les belles performances (voir sa fiche DirectVelo). Dernier exemple en date : un Top 10, ce mercredi, lors de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes (1.1). “Je suis assez content de ma course. Je n’avais jamais trop monté d’aussi longs cols en compétition jusque-là alors j’ai un peu souffert. Mais je vais dans la bonne direction. Au plus je peux faire de courses montagneuses et au plus je progresserai et serai en mesure de performer”, résumait-il auprès de DirectVelo, à Valberg après l’arrivée.

Dans la montée finale, Lukas Nerurkar et son tout aussi jeune équipier Darren Rafferty ont un temps donné l’impression qu’ils allaient jouer les tous premiers rôles. “J’étais un peu surpris de me retrouver là. Sur de longues montées, tu ne sais jamais trop comment tu vas réagir mais sur les vingt premières minutes de la dernière ascension, je me sentais plutôt pas mal”. Avant de rentrer légèrement dans le rang. “J’ai simplement essayé de finir comme j’ai pu, en continuant à mon propre rythme car il ne m’était plus possible d’accompagner les plus forts”.

Avec déjà six Top 10 depuis le début de saison, le Britannique s’est déjà fait une place dans le peloton professionnel. “J’espérais pouvoir marcher. Je n’ai pas encore pu gagner mais je compte bien y arriver d’ici la fin de saison”, lance-t-il, confiant. “L’avantage dans l’équipe, c’est qu’il n’y a aucune pression. Et puis, il y a beaucoup de jeunes. Ils sont beaucoup dans la formation”, rappelle-t-il alors que pas moins de huit coureurs de l’équipe EF ont en effet 22 ans ou moins. “C’est une atmosphère relax avec pas mal de bons amis. Je connais beaucoup de coureurs qui étaient déjà dans le même peloton que moi chez les Espoirs, ça aide”



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