La partition de la BORA-Hansgrohe a été parfaitement jouée, ce samedi, pour la septième étape du Critérium du Dauphiné. Déjà vainqueur la veille, Primoz Roglic a encore dompté la concurrence en s'imposant à Samoëns (voir classement). "Pour le moment tout se passe bien, les gars travaillent très bien. J'avais les jambes pour finir le travail. C'était dur, mais c'est vrai qu'on a eu tout sous contrôle du début à la fin". Même lorsqu'une échappée est partie et a pris environ six minutes de crédit. "On n'était pas concentré sur l'étape, on a voulu contrôler à partir du kilomètre 0, chaque gars a travaillé".

Derrière dans le peloton, le calme est un piège. Dans des conditions difficiles, entre la pluie et le froid, les organismes souffrent plus qu'il n'y parait. Surtout deux jours après la chute massive qui a mis du monde au tapis, et notamment le Slovène. "Tu ne récupères pas énormément d'une chute, et encore moins en poussant le corps dans ces efforts. Ce n'est pas facile de mettre une veste avec toutes ces galères. Je me caillais après la première montée, maintenant j'attends vraiment l'été", plaisante celui qui a encore quelques douleurs au dos.

Alors quand il faut s'expliquer entre leaders, il est difficile de savoir qui en est où. "On ressent tous les effets de la chute, et l'enchainement des journées difficiles. Personne n'est mieux qu'un autre. Mais à la fin c'est une nouvelle journée où on peut célébrer et être heureux". Avec une bonne minute de crédit, Primoz Roglic a la voie royale ce dimanche pour remporter la course. "Demain ce sera super dur, on fera simplement notre mieux". En haut des Glières, la WorldTeam allemande a plutôt intérêt à rejouer la même musique que ce samedi.